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Les chiffres du BEA indiquent que le PIB américain a augmenté de 4,3 % en rythme annualisé au troisième trimestre, selon une publication mardi 23 décembre retardée par la fermeture partielle des administrations. Cette hausse est en grande partie tirée par une accélération de la consommation et un léger recul des investissements. Le shutdown, qui a suspendu le travail des agences entre le 1er octobre et le 12 novembre, explique en partie la publication tardive et a nourri les premières réactions des marchés. Pour Wall Street, « avec un PIB aussi fort, la Fed (Réserve fédérale, banque centrale des États-Unis) a une nouvelle raison de préférer le statu quo lors de sa prochaine réunion », explique à l’AFP Sam Stovall, analyste du cabinet CFRA.

Aux États-Unis, une croissance du PIB surprise au troisième trimestre
Selon le BEA, le PIB a augmenté de 4,3 % en rythme annualisé au T3, dépassant largement les prévisions des analystes. Cette hausse est en grande partie tirée par une « accélération de la consommation ». Le contexte du shutdown qui a retardé la publication explique en partie l’étroitesse de la base et les premières réactions des marchés.
La consommation soutient le rebond tandis que les investissements ralentissent
La dynamique est portée par la consommation, tandis que les investissements ont reculé sur la période. Des économistes notent que la croissance est peu équilibrée, avec un socle fortement lié à l’intelligence artificielle et à la construction de centres de données, pendant que d’autres secteurs ralentissent. Pantheon Macroeconomics estime que ces crédits d’impôt auront un « impact modéré » sur la croissance en 2026, le « niveau relativement bas de la confiance des consommateurs tendant à faire penser que de nombreux ménages vont en épargner une grande part ».
Réactions des marchés et perspective monétaire
Le PIB était en progression de 2,8 % sur un an fin 2024, soit avant le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Les marchés financiers, qui devraient ouvrir la séance dans le rouge après la publication, restent attentifs à l’orientation de la politique monétaire et à la capacité de la croissance à s’équilibrer.