Brandt, le fabricant d’électroménager placé en liquidation judiciaire, se voit offrir une lueur d’espoir à Orléans. Un projet de reprise porté par l’homme d’affaires Stephan Français vise à maintenir une activité locale et à sauver 150 emplois dès le prochain exercice, sur environ 350 postes à Saint-Jean-de-la-Ruelle. Les autorités économiques évoquent un cadre à confirmer, avec un appel d’offres prévu en janvier. Le tribunal de Nanterre avait prononcé la liquidation le 11 décembre, plongeant le groupe dans une phase de restructuration.

À Orléans, une reprise ciblant 150 emplois
Le site Brandt d’Orléans est touché par la liquidation judiciaire suite à la décision du tribunal des activités économiques de Nanterre, prononcée le 11 décembre. Stephan Français, associé à Thomson Computing, présente un projet qui prévoit de maintenir une partie de la production d’électroménager et d’y ajouter des activités électroniques, avec une embauche initiale de 150 salariés sur les près de 350 postes que comptait l’usine.
« Aujourd’hui nous avons une solution de reprise, de redémarrage, de renouveau, (…) elle s’appelle Stephan Français », a déclaré le maire d’Orléans Serge Grouard, qualifiant le projet de « sérieux », même s’il présente une « part de risque ».
« si les résultats sont là, on embauchera », évoquant « jusqu’à 250 salariés sur un plan à cinq ans ».
Martin avait annoncé mi-décembre qu’un projet industriel restait possible pour Brandt, pas forcément dans le secteur de l’électroménager.
Attentif à la maîtrise des coûts, Stephan Français a précisé que son projet commencerait avec « 150 salariés » dès l’année prochaine. « Après, progressivement, si les résultats sont là, on embauchera », a-t-il affirmé, évoquant « jusqu’à 250 salariés sur un plan à cinq ans ».
Cadre légal, calendrier et réactions locales
Le 11 décembre, le tribunal des activités économiques de Nanterre a prononcé la liquidation judiciaire de Brandt et la procédure d’appel d’offres est présentée comme une voie possible pour sauver des emplois et préserver l’activité.
Un appel d’offres pour la reprise de l’usine doit être lancé courant janvier, a précisé Bercy.
« Toute piste de reprise mérite d’être examinée avec attention, mais aucune ne saurait être tenue pour acquise sans un travail d’analyse approfondi », a réagi le ministre délégué à l’Industrie, Sébastien Martin.
Martin avait annoncé mi-décembre qu’un projet industriel restait possible pour Brandt, pas forcément dans le secteur de l’électroménager.
La reprise, qui dépendra des résultats des analyses et des offres déposées lors de l’appel d’offres, demeure incertaine et largement conditionnée à la viabilité économique et au soutien des acteurs locaux.
