Accueil ActualitéLettres au Père Noël: espoirs et réflexions autour du sapin

Lettres au Père Noël: espoirs et réflexions autour du sapin

par Marie
France

Des lettres écrites au Père Noël circulent cette saison en France, révélant autant l’imaginaire des enfants que les réflexions des adultes sur l’avenir collectif. Deux reportages s’intéressent à ces missives: l’un porte sur Montpellier et sur la demande de fusion formulée publiquement, l’autre collecte des témoignages d’enfants et de résidents d’Ehpad en Gironde. Au fil des enveloppes, se lisent des rêves simples et des gestes de solidarité qui traversent les générations, bien au-delà des cadeaux.

Enfants remettant leurs lettres au Père Noël
Des enfants en Gironde écrivent leurs voeux pour Noël.

À Montpellier et en Gironde, des lettres au Père Noël mêlent rêve et réalisme

Selon l’article LFI et la lettre au Père Noël, Nathalie Oziol (LFI) a écrit un courrier ouvert réclamant la fusion à Jean-Louis Roumégas (EELV). Cette démarche a été présentée comme une pression en prenant à témoin les électeurs, et la lettre, présentée comme une « lettre au Père Noël », n’aurait — selon l’article — pas permis une discussion préalable.

« Nathalie, camarade, (…) je crois malheureusement que tu te trompes de combat. La campagne de l’élection présidentielle n’a pas encore commencé, celle de l’avenir des Montpelliéraines et Montpelliérains devrait davantage te préoccuper. » — selon l’article, la réaction est citée en entier. Le récit interroge aussi la diplomatie de l’union et conclut en posant une question: que va dire le Père Fouettard Jean-Luc Mélenchon à René Revol, quand il viendra à Montpellier ?

Lettre au Père Noël dans l’actualité montpelliéraine
Montpellier: regards croisés sur l’issue des alliances politiques.

Des messages de solidarité et de mémoire dans les lettres des enfants et des aînés

Dans le reportage de Sud-Ouest, les lettres les plus marquantes remontent le fil des générations, montrant que Noël peut être une porte ouverte sur la mémoire et la solidarité. Chez Sacha, l’enthousiasme coexiste avec une lucidité touchante: « Cette année, je suis en CM2. Tu te rends compte, c’est ma dernière année en primaire », écrit-il, comme s’il fallait marquer le coup. Le jeune garçon s’inquiète aussi de savoir si les rennes se sont bien entraînés avant la grande tournée, si l’une usine à jouets est bien « en mode turbo », s’il aura des surprises – qu’il adore – et un fauteuil de gamer. Le tout sans oublier l’essentiel: « Je n’oublie pas les carottes pour tes rennes. »

À l’inverse, Camille surprend par sa retenue. Pas de catalogue, pas de wishlist. « Cette année, je ne te demande rien », annonce-t-il, conscient de ne pas avoir été irréprochable. Alors il propose autre chose: offrir ses cadeaux à ceux qui en manquent. Une lettre courte, mais qui fait mouche, et rappelle que la magie de Noël passe aussi par le renoncement. Dans les plis jaunis de certaines enveloppes, Noël prend une autre épaisseur. Espéranza, 96 ans, écrit simplement pour dire son attachement à cette période. Elle n’attend ni objet ni miracle, juste « un petit mot de réconfort ». « J’aime toujours autant voir le bonheur dans les yeux des enfants », confie-t-elle, comme un relais discret entre les générations.

Un câlin géant sur papier: d’autres lettres jouent la carte du pragmatisme. « Je n’ai pas été sage, alors apporte-moi des fruits », tranche un enfant, listant bananes, clémentines, pommes et poires, comme une sentence équitable. Hanna, elle, ne demande que deux choses: que sa mère soit heureuse « car elle travaille beaucoup ». Cette diversité de contenus montre que Noël, pour ceux qui écrivent, peut être une occasion d’exprimer des besoins matériels, mais aussi des valeurs morales et de solidarité au quotidien.

Source: https://www.lagglorieuse.info/herault/article_lfi-et-la-lettre-au-pere-noel.html

Cela pourrait vous intéresser

Laisser un commentaire