Table of Contents
Poutine menace Zelensky d’une solution militaire si Kyiv refuse de négocier: le président russe a annoncé que la Russie réglerait «tous les problèmes par des moyens militaires» si l’Ukraine n’abandonne pas l’option d’un règlement pacifique. Cette déclaration survient alors que l’armée russe affirme avoir étendu son contrôle sur plusieurs localités en Ukraine.
Menace militaire de Moscou
Selon l’agence Interfax, Vladimir Poutine a déclaré que Kyiv «n’est pas pressée» de mettre fin au conflit par des voies pacifiques. Il a averti que, faute d’accord, la Russie interviendrait militairement pour résoudre la situation.
Le Kremlin a précisé que Poutine avait reçu des rapports du chef d’état‑major Valeri Guerassimov et des commandants des groupes «Centre» et «Est» lors d’une visite dans un centre de commandement des forces russes.
Bilan des avancées et des combats
Le communiqué présidentiel russe fait état de la «libération» de deux localités: Myrnohrad (décrite sous son ancien nom russe Dimitrov) et Huliaipole. Myrnohrad, située dans la région de Donetsk, est considérée comme un centre logistique important et se trouve à proximité de Pokrovs’k.
De son côté, l’armée ukrainienne affirme avoir repoussé des tentatives d’avancée russes autour de Myrnohrad et Huliaipole, soulignant que les lignes de front restent contestées.
Frappes massives et dégâts à Kyiv
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué qu’une attaque nocturne russe, massive par son ampleur, avait mobilisé environ 500 drones et une quarantaine de missiles. Les frappes ont provoqué des coupures d’électricité et de chauffage dans des quartiers de la capitale.
Zelensky a réagi en affirmant que la Russie manifeste une volonté de poursuivre la guerre, alors que l’Ukraine réaffirme son désir d’aboutir à une paix négociée.
Rencontre Trump–Zelensky et enjeux territoriaux
Ces développements interviennent à la veille d’une rencontre annoncée entre le président américain Donald Trump et Volodymyr Zelensky, qualifiée par ce dernier d’étape importante pour parvenir à un accord. Zelensky a dit vouloir discuter des territoires que chaque partie contrôlerait en cas d’arrêt des combats, conflit qui dure depuis février 2022.
Le président ukrainien a aussi mentionné l’existence d’un projet de paix en vingt points, piloté par les États‑Unis, qu’il estime achevé à près de 90 %. Par ailleurs, Washington aurait proposé des garanties de sécurité d’une durée de 15 ans renouvelables ; Kyiv réclame toutefois des accords de durée plus longue assortis de dispositions juridiquement contraignantes.
Soutien occidental et perspectives diplomatiques
En route vers la Floride, Zelensky s’est rendu à Halifax et a reçu un fort soutien de dirigeants européens et canadiens. Le chancelier allemand Friedrich Mertz a affirmé que Zelensky bénéficie du «soutien total» des chefs d’État européens et du Canada pour des efforts visant un «paix juste et durable».
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a insisté via la plateforme X sur la nécessité d’une paix «juste et durable» qui respecte la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine.
Le Premier ministre canadien Mark Carney, lors de son accueil à Ottawa, a estimé que l’établissement d’un «paix juste et durable» en Ukraine était possible, tout en soulignant que cela nécessiterait la volonté de la Russie de coopérer.
Points sensibles: territoires et centrale nucléaire
Les questions territoriales et l’avenir de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, aujourd’hui sous contrôle russe, demeurent des obstacles majeurs aux négociations. Ces sujets continuent de polariser les discussions internationales sur les modalités d’un éventuel règlement.
Dans ce contexte, Zelensky a indiqué avoir discuté des principaux éléments du dossier avec les dirigeants européens avant son entretien prévu avec le président américain.
Poutine menace Zelensky: la tension reste élevée sur le terrain et sur le plan diplomatique, alors que les puissances occidentales affirment leur soutien à Kyiv et que les pourparlers restent conditionnés par des garanties de sécurité et des questions territoriales non résolues.