Après la vente de Firebond pour 1,7 milliard de dollars, le fondateur et ancien PDG Graham Walker, âgé de 46 ans, a reversé 15% du produit à ses 539 employés, soit 443 000 dollars par personne. Le versement s’étale sur cinq ans et une partie de la somme, environ 100 000 dollars, sera versée à l’imposition. Cette distribution, décrite par le Wall Street Journal comme un moment « surréaliste », a été saluée par les bénéficiaires et leurs collègues qui ont assisté à l’annonce.
Firebond: 1,7 milliard de dollars de vente et prime de 443 000 dollars par employé
Graham Walker a vendu Firebond pour 1,7 milliard de dollars et reversé 15% du produit à ses 539 employés, soit 443 000 dollars chacun. Le versement s’étale sur cinq ans et une partie de la somme, environ 100 000 dollars, sera versée à l’État au titre des impôts. « Près de 250 millions de dollars entre les mains des employés nous semblait juste », explique au quotidien économique Graham Walker, qui avait imposé son choix au fonds racheteur comme condition à la vente de Firebond. « Avant, on vivait au jour le jour. Maintenant, je peux vivre. J’en suis reconnaissante », s’émeut Lesia Key, salariée depuis 1995. Lors de l’annonce, certains ont cru à une caméra cachée, relate le Wall Street Journal. « C’était surréaliste, comme annoncer aux gens qu’ils avaient gagné au loto. Ils étaient sous le choc », raconte Moreno, qui a participé à la distribution des primes.

Le versement total représente 15% du produit de la vente et, selon les précisions, reste conditionné à la continuité des bénéficiaires dans l’entreprise; environ 100 000 dollars seront versés à l’État au titre des impôts. Cet épisode, largement relayé par les médias économiques, illustre un cas rare de redistribution lors d’opérations de rachat.
Réactions des employés et contexte économique
Les témoignages se sont multipliés: certains ont été pris de court mais ont accueilli l’annonce avec gratitude; Lesia Key se dit « reconnaissante ». Moreno rappelle que le moment a été perçu comme presque irréel par ceux qui l’ont vécu en direct, mais le renforcement de sécurité financière a été salué par les salariés engagés depuis des années. Des questions demeurent toutefois sur la durabilité de ces primes et sur les implications fiscales pour les bénéficiaires.
Dans ce cadre, l’entreprise Firebond a confirmé que le versement était contingent à la poursuite de l’emploi et a noté que la distribution s’inscrit dans une pratique rare mais notable de redistribution lors d’opérations de rachat. D’autres détails financiers n’ont pas été rendus publics.