Le ministre des PME, Serge Papin, a salué une hausse de la consommation des Français à Noël, portée notamment par des produits alimentaires plus abordables, selon un entretien publié dimanche par Le Parisien. « Les résultats sont plutôt bons », a-t-il estimé, notant une accélération le 24 décembre.
La hausse s’est révélée particulièrement importante dans l’alimentaire, avec une progression de 15 % à 20 % de la consommation par rapport à 2024 dans certaines enseignes de la grande distribution, selon le ministre.
Compte tenu de la baisse des prix et d’une inflation maîtrisée, les produits de bouche seraient plus abordables cette année. Le coût du panier moyen pour Noël s’élevait à 155 € en 2025, en légère baisse par rapport à 2024, et ce, pour la deuxième année consécutive.
Un constat que les responsables de Rungis avaient déjà anticipé dès le début décembre. Le président du marché international, Stéphane Layani, avait déclaré à La Tribune que « la consommation est déjà au rendez-vous pour Rungis ».
L’ancien dirigeant de Système U a aussi évoqué sa volonté de faciliter le recours à l’intéressement pour les salariés des TPE-PME, un dispositif permettant de verser une prime sans cotisations sociales et que Serge Papin souhaite voir sans impôt. Actuellement, le salarié peut opter pour le versement immédiat ou investir dans un plan d’épargne salariale, option qui est la plus fréquemment retenue.
Le ministre affirme aussi vouloir être plus ferme sur les retards de paiement en soutenant une proposition de loi visant à « déplafonner les sanctions ». Il a rappelé qu’environ 20 000 PME se retrouvent devant les tribunaux chaque année faute de paiements à temps.