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En Finistère, une course-poursuite nocturne après un refus d’obtempérer a fait plusieurs blessés parmi les gendarmes et a conduit à l’arrestation de trois suspects à Saint-Pol-de-Léon. Le parquet de Brest a indiqué que sept gendarmes ont été blessés et que le véhicule concerné, déclaré volé le 21 décembre, a été stoppé après avoir percuté une patrouille. Les faits se sont déroulés dans la nuit du 27 au 28 décembre et une investigation est ouverte.

Déroulé des faits à Saint-Pol-de-Léon
Selon le parquet, les faits ont débuté lorsque les gendarmes s’apprêtaient à contrôler un homme urinant contre une voiture garée à Saint-Pol-de-Léon. Le conducteur a pris la fuite, emportant trois autres personnes à bord d’un véhicule signalé comme volé. Après avoir emprunté une quatre voies à contresens puis s’être immobilisée dans un champ, la voiture a repris sa course et a embouti une voiture de gendarmerie avant d’être finalement arrêtée. Les gendarmes ont dû faire usage d’un pistolet à impulsion électrique pour maîtriser l’un des protagonistes, qui s’était présenté sous une fausse identité.
Le procureur a précisé que sept gendarmes ont été blessés, sans préciser la nature et la gravité de leurs blessures. Les gendarmes ont dû recourir à un taser pour maîtriser l’un des protagonistes. Multirécidiviste, ce dernier faisait l’objet d’un mandat d’arrêt après une condamnation pour violences aggravées et association de malfaiteurs, selon le parquet. Les trois autres occupants du véhicule ont des antécédents judiciaires.

Suite judiciaire et réactions des autorités
Selon le parquet de Brest, les trois suspects, âgés d’environ 20, 40 et 50 ans, seront présentés mardi en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Brest et placement en détention provisoire a été décidé. L’enquête a été confiée à la brigade de recherches de gendarmerie de Plourin-lès-Morlaix et les chefs retenus incluent refus d’obtempérer, recel de vol, conduite en état d’ivresse et violences volontaires aggravées, entre autres.
Le préfet du Finistère, Louis Le Franc, a condamné ces faits avec la plus grande fermeté et a apporté son soutien aux gendarmes et à leurs familles. Sur X, le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a déclaré : « Face à ces faits graves, la ligne est claire : ne rien laisser passer ».
Contexte et enjeux pour la sécurité
Cet incident a mobilisé des forces de gendarmerie et des éléments du Peloton de Surveillance et d’Intervention (PSIG). Selon les informations publiées, onze gendarmes avaient été engagés dans l’intervention et les suspects ont été présentés en comparution immédiate dans la journée. Des informations préliminaires évoquent des ITT pour certains gendarmes, sans chiffres consolidés à ce stade. Les autorités appellent à la vigilance et réaffirment l’engagement à faire respecter l’ordre public.