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CHU Montpellier: interne en pharmacie meurt sur son lieu de travail

par Marie
France

Un interne au CHU de Montpellier s’est donné la mort sur son lieu de travail lundi, d’après une source proche du dossier, confirmant une information du journal local Midi Libre. « Il s’agit a priori d’un suicide par absorption médicamenteuse », explique cette source, précisant que le jeune homme, de nationalité algérienne, était âgé de 27 ans. « Le CHU de Montpellier a l’immense tristesse d’annoncer le décès brutal d’un interne en pharmacie le lundi 29 décembre », annonce l’établissement dans un communiqué mercredi, sans donner de précision sur les causes et les circonstances du décès. « Une enquête est en cours », ajoute le CHU, qui a mis en place un dispositif de soutien psychologique. En avril, 19 personnes – des soignants et des veufs ou veuves – avaient déposé plainte pour harcèlement moral et homicide involontaire contre les ministres de la Santé et de l’Enseignement supérieur pour dénoncer des suicides de soignants de l’hôpital public, dans un contexte de dégradation des conditions de travail. Elle a été classée sans suite en juin.

Interne en pharmacie au CHU de Montpellier
Interne en pharmacie au CHU de Montpellier, image associée à l’article.

CHU de Montpellier: interne en pharmacie meurt pendant une garde

Le CHU indique que le décès est survenu lundi lors d’une garde, l’établissement exprimant sa tristesse et précisant qu’« Une enquête est en cours » et que la direction a mis en place un dispositif de soutien psychologique pour les équipes concernées. « Le CHU de Montpellier a l’immense tristesse d’annoncer le décès brutal d’un interne en pharmacie le lundi 29 décembre », répète le communiqué publié mercredi. Selon les informations disponibles, le texte mentionne qu’aucune précision officielle sur les causes n’était donnée à ce stade.

Des informations relayées par Midi Libre et d’autres médias évoquent un cadre national tendu dans l’hôpital public: « En avril, 19 personnes – des soignants et des veufs ou veuves – avaient déposé plainte pour harcèlement moral et homicide involontaire contre les ministres de la Santé et de l’Enseignement supérieur pour dénoncer des suicides de soignants de l’hôpital public, dans un contexte de dégradation des conditions de travail. » Cette dimension contextuelle a été citée par plusieurs rédactions et souligne la complexité des enjeux autour des conditions de travail dans les établissements publics.

Garde hospitalière au CHU de Montpellier
Garde hospitalière au CHU de Montpellier, image associée à l’article.

Réactions et contexte: soutien et enquêtes en cours

Le CHU a mis en place un dispositif de soutien psychologique destiné aux équipes médicales et a rappelé qu’une enquête est en cours pour établir les causes exactes du décès. « Une enquête est en cours », affirme l’établissement dans le cadre des procédures habituelles après un tel drame. Des témoins et des sources proches du dossier indiquent que l’enquête se poursuit afin de déterminer les éléments factuels entourant le décès.

Des éléments divergents apparaissent dans les premiers récits: « Si une source proche a précédemment indiqué qu’il s’agirait d’un suicide, la famille conteste formellement cette version auprès de l’AFP, précisant que le défunt est décédé pendant sa garde à l’hôpital et l’enquête en cours déterminera les causes exactes de son décès. Contacté par l’AFP, le parquet de Montpellier n’avait pas donné suite dans l’immédiat. » Cette précision illustre les divergences constatées lors de la diffusion des informations et montre qu’aucune conclusion officielle n’avait été rendue à ce stade par les autorités.

Source: https://www.vosgesmatin.fr/societe/2025/12/31/un-interne-au-chu-de-montpellier-se-suicide-sur-son-lieu-de-travail

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