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Une coalition d’avocats généraux des États démocrates a déposé mardi une plainte fédérale pour stopper l’ordre exécutif du président Trump visant à abolir la citoyenneté de naissance.
Contexte de la plainte
Donald Trump a invoqué les pouvoirs présidentiels pour commencer sa promesse de longue date d’un durcissement de l’immigration peu après sa prise de fonction. Ses actions exécutives comprennent un ordre interdisant au gouvernement fédéral de délivrer des passeports, des certificats de citoyenneté et d’autres documents à de nombreux enfants nés aux États-Unis dont les mères sont en situation irrégulière ou dont aucun parent n’est résident permanent légal.
Les arguments de la plainte
La plainte, déposée devant un tribunal fédéral du Massachusetts, affirme que l’initiative de Trump viole le 14ème amendement de la Constitution des États-Unis, qui est traditionnellement interprété comme garantissant que toute personne née sur le sol américain est citoyenne à la naissance. Les villes de San Francisco et de Washington, D.C., se sont également jointes à la plainte.
« La grande promesse de notre nation est que toute personne née ici est citoyenne des États-Unis, capable d’atteindre le rêve américain », a déclaré la procureure générale de New York, Letitia James, dans un communiqué. « Ce droit fondamental à la citoyenneté de naissance, ancré dans le 14ème amendement et né des cendres de l’esclavage, est une pierre angulaire de notre engagement envers la justice. »
Demande d’injonction
La plainte vise à obtenir une injonction préliminaire pour suspendre l’application de l’ordre exécutif et, en fin de compte, pour l’invalider. Les États ayant rejoint la plainte comprennent : la Californie, le Colorado, le Connecticut, le Delaware, Hawaï, le Maine, le Maryland, le Massachusetts, le Michigan, le Minnesota, le Nevada, le New Jersey, le Nouveau-Mexique, New York, la Caroline du Nord, le Rhode Island, le Vermont et le Wisconsin.
Le 14ème amendement
La première phrase du 14ème amendement stipule : « Toutes les personnes nées ou naturalisées aux États-Unis, et soumises à la juridiction de ceux-ci, sont citoyennes des États-Unis et de l’État où elles résident. »
Réaction à l’ordre exécutif
Donald Trump a ordonné que son décret soit appliqué dans les 30 jours. Cet ordre a été contesté peu après sa publication, lorsque l’American Civil Liberties Union et d’autres groupes de défense des droits ont déposé une plainte distincte pour tenter de l’empêcher.