Table of Contents
184 Palestiniens tués en 72 heures : Gaza en crise humanitaire
Le conflit en cours a coûté la vie à 184 Palestiniens dans des frappes israéliennes ciblant diverses zones de Gaza au cours des 72 dernières heures, tandis que l’hôpital indonésien, situé au nord de la région, a été contraint de cesser ses activités.
Des pertes tragiques et des frappes aériennes
Selon des sources médicales, 66 des 184 victimes ont été signalées hier samedi. Un correspondant d’Al Jazeera a rapporté que plusieurs Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été blessés lors de deux frappes israéliennes visant trois maisons dans le quartier d’Abou Iskander, à l’ouest de Gaza.
Les équipes de secours continuent de rechercher des survivants sous les décombres, tandis que des blessés sont transportés vers l’hôpital baptiste de Gaza, où certaines de leurs conditions sont jugées critiques.
Des sources locales ont également indiqué que des frappes aériennes ont détruit une maison près de la mosquée Sultan al-Qadim, au cœur de Gaza, et ont ciblé le quartier de Tuffah, entraînant des blessures parmi les habitants.
Impact sur les infrastructures de santé
En ce qui concerne les infrastructures médicales, le ministre de la Santé a annoncé que l’hôpital indonésien est désormais hors service et ne fournit plus de soins aux malades ou aux blessés.
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que l’hôpital Kamal Adwan, situé au nord de Gaza, est également complètement hors service. Il a exprimé, via un post sur X, que l’organisation n’a pas reçu de nouvelles concernant la sécurité du directeur, Hossam Abu Safia, depuis son arrestation le 27 décembre dernier.
Il a également réitéré l’appel de l’organisation pour la libération de ce dernier et a insisté sur la nécessité de mettre fin aux attaques contre les hôpitaux et le personnel de santé.
Conditions de travail des secouristes
Par ailleurs, le journal New York Times a rapporté que, selon la Croix-Rouge, les conditions de travail des secouristes dans Gaza sont devenues extrêmement dangereuses, avec un manque d’équipement, de véhicules et de carburant adéquats.
Les sauveteurs se retrouvent souvent isolés, contraints d’extraire les survivants des décombres en utilisant des outils rudimentaires, face à des tonnes de béton et de ferraille.