Home Actualité20 pays célèbrent l’accord de Gaza à Charm el-Cheikh sous co-parrainage égypto-américain

20 pays célèbrent l’accord de Gaza à Charm el-Cheikh sous co-parrainage égypto-américain

by Sara
Égypte, États-Unis, Palestine, France, Espagne, Italie, Royaume-Uni, Allemagne, Qatar, Émirats arabes unis, Jordanie, Turquie, Arabie Saoudite, Pakistan, Indonésie, Israël

Plus de vingt chefs d’État et de gouvernement sont attendus à Charm el-Cheikh lundi pour une conférence internationale coprésidée par l’Égypte et les États‑Unis, visant à sceller un accord destiné à mettre fin à la guerre à Gaza. La présidence égyptienne a indiqué que le sommet a pour objectif de conclure un cesse‑z‑le‑feu durable et de renforcer les efforts en faveur de la paix et de la sécurité régionales au Moyen‑Orient. Cette réunion intervient au moment où plusieurs capitales coordonnent leurs positions autour d’un plan de paix qui reste cependant confronté à des questions majeures non résolues. Les discussions devraient porter sur la mise en œuvre pratique d’un accord et sur le soutien international nécessaire pour la phase post‑conflit.

Participants attendus

Selon les annonces officielles et des informations relayées par la presse, la conférence réunira des dirigeants et des ministres de plus de vingt pays. Parmi les personnalités mentionnées figurent le président américain دونالد ترامب et le président français إيمانويل ماكرون.

Les gouvernements espagnol et italien ont confirmé la participation du Premier ministre espagnol بيدرو سانشيز et de la cheffe du gouvernement italien جورجا ميلوني.

Le bureau du Premier ministre britannique a annoncé que كير ستارمر se rendra également en Égypte pour participer au sommet. D’autres participants annoncés ou rapportés incluent des représentants d’Allemagne, du Qatar, des Émirats, de Jordanie, de Turquie, d’Arabie saoudite, du Pakistan et d’Indonésie.

Objectifs et portée de l’accord

La conférence vise principalement à consolider un accord de fin des hostilités et à mobiliser un soutien international pour sa mise en œuvre. Les promoteurs espèrent que le sommet favorisera l’adoption d’un mécanisme de surveillance du cesse‑z‑le‑feu et soutiendra la mise en place d’un cadre politique pour l’après‑guerre à Gaza. L’initiative s’inscrit dans la perspective d’un accord de paix Gaza qui inclut des garanties de sécurité et des mesures de reconstruction.

Les organisateurs cherchent aussi à obtenir l’adhésion de pays influents afin d’assurer la viabilité politique et logistique des étapes suivantes. Cependant, plusieurs questions sensibles demeurent, notamment le mode de gouvernance de Gaza après le conflit, les garanties de sécurité pour Israël et le financement de la reconstruction.

Engagements attendus et diplomatie

Le bureau de Keir Starmer a indiqué que le Premier ministre britannique saluera le rôle joué par le président américain et les efforts diplomatiques d’Égypte, du Qatar et de Turquie dans la médiation. Il est attendu que Starmer appelle à un renforcement de la coordination internationale pour appliquer la phase suivante de l’accord. Cette phase inclut, selon les discussions en cours, le déploiement d’une mission de surveillance et la préparation d’un gouvernement de transition à Gaza.

Des médias ont également rapporté que le Département d’État américain a envoyé des invitations à de nombreux pays, certains surprenants, comme l’Iran, ce qui illustre l’ampleur et l’ambition diplomatique du sommet. L’objectif est de rassembler des garants régionaux et internationaux capables d’assurer la mise en œuvre et le suivi du futur accord.

Agenda de Donald Trump

Le président américain doit arriver en Israël lundi matin et prononcer un discours au Knesset. Il est prévu qu’il rencontre des familles d’otages israéliens en lien avec le conflit à Gaza, geste à la fois symbolique et politique dans le calendrier de sa visite.

Après son passage en Israël, il se rendra en Égypte pour rencontrer le président Abdel Fattah al‑Sissi et participer à la cérémonie officielle de signature de l’accord de cesse‑z‑le‑feu, aux côtés des autres États garants du plan de paix. La signature formelle vise à donner une impulsion diplomatique et médiatique à l’accord de paix Gaza et à encourager la mise en place rapide des mécanismes convenus.

Enjeux restants et défis pratiques

Plusieurs défis concrets restent à résoudre avant que l’accord ne puisse produire des effets durables. Parmi eux :

  • L’établissement d’un mécanisme crédible et international de surveillance du cesse‑z‑le‑feu.
  • La mise en place d’une autorité de transition inclusive pour la gouvernance de Gaza après la guerre.
  • La sécurisation des frontières et la coordination sur les garanties pour la sécurité d’Israël.
  • Le financement et la supervision d’un plan de reconstruction à grande échelle.

La capacité des participants à traduire les engagements politiques en actions concrètes déterminera en grande partie le succès de l’accord de paix Gaza et la stabilité future de la région.

source:https://www.aljazeera.net/news/2025/10/12/20-%d8%af%d9%88%d9%84%d8%a9-%d8%aa%d8%ad%d8%aa%d9%81%d9%8a-%d8%a8%d8%a7%d8%aa%d9%81%d8%a7%d9%82-%d8%ba%d8%b2%d8%a9-%d9%81%d9%8a-%d8%b4%d8%b1%d8%ae-%d8%a7%d9%84%d8%b4%d9%8a%d8%ae

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