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Le mois de novembre 2024 a été confirmé comme le deuxième novembre le plus chaud jamais enregistré, ce qui indique que cette année pourrait être celle où les températures atteignent des niveaux sans précédent. C’est ce qu’a rapporté l’organisation européenne de climat, Copernicus.
Des températures alarmantes
Ce mois de novembre a été en moyenne de 1,62 degré Celsius plus chaud que les niveaux préindustriels d’avant 1850, période à laquelle les émissions de gaz à effet de serre ont commencé à augmenter. Selon Copernicus, il est désormais pratiquement certain que 2024 sera l’année la plus chaude, dépassant les 1,5 degré Celsius par rapport aux niveaux préindustriels.
Contexte global
La température moyenne en Europe en novembre n’a pas été particulièrement élevée, mais des pays comme le Canada, certaines parties des États-Unis, le Mexique, le Maroc, l’Australie et la Chine ont enregistré des températures supérieures à la normale. En revanche, le climat s’est montré plus frais que d’habitude dans l’ouest des États-Unis, une partie de l’Afrique du Nord et en Antarctique.
Accord de Paris et enjeux climatiques
Selon Samantha Burgess, directrice adjointe de Copernicus, « ceci ne signifie pas que l’Accord de Paris a été violé, mais cela souligne que des actions climatiques ambitieuses sont plus urgentes que jamais. » L’Accord stipule que le réchauffement climatique doit être limité à bien en dessous de 2 degrés Celsius, voire à 1,5 degré, mais il n’est pas encore certain que cet objectif soit dépassé.
Un objectif de plus en plus difficile à atteindre
Les scientifiques s’inquiètent de plus en plus de la possibilité d’atteindre le seuil de 1,5 degré. Pour maintenir cet objectif à portée de main, il est impératif que les émissions de gaz à effet de serre diminuent considérablement à partir de maintenant. Depuis l’Accord de Paris de 2015, les émissions ont continué d’augmenter chaque année.
Les engagements climatiques des pays à travers le monde restent insuffisants pour respecter les objectifs de Paris. Au début de l’année prochaine, les pays devront soumettre des plans climatiques mis à jour en vue des nouvelles négociations climatiques prévues au Brésil.