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Plusieurs interpellations ont été réalisées lundi à travers la France dans le cadre des attaques perpétrées contre des prisons et des agents pénitentiaires depuis le 13 avril. Ces opérations, menées notamment en région parisienne, à Marseille, Lyon et Bordeaux, marquent une avancée significative dans l’enquête, a annoncé le parquet national antiterroriste (PNAT).
22 interpellations et perquisitions en cours
Au total, 22 personnes ont été arrêtées lors de ces interventions coordonnées. Par ailleurs, des perquisitions sont toujours en cours afin de rassembler davantage d’éléments. Entre le 13 et le 21 avril, une quinzaine d’attaques ont été recensées, ciblant principalement des établissements pénitentiaires et leurs personnels. Le PNAT précise que d’autres incidents similaires ont eu lieu dans d’autres prisons, mais sans liens établis à ce stade avec cette enquête spécifique, en coordination avec les parquets locaux.
Réactions des autorités
Ce premier coup de filet a suscité la satisfaction des ministres concernés. Gérald Darmanin a salué sur le réseau social X le travail des magistrats et des forces de l’ordre, remerciant les équipes pour leur intervention rapide contre les auteurs présumés. Il a rappelé l’importance de la loi et de la République dans la lutte contre le narcotrafic, liée aux violences observées.
Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a également félicité chaleureusement les enquêteurs et magistrats pour leur détermination et leur professionnalisme, soulignant que ces résultats avaient été obtenus en un temps record.
Un groupe revendiquant les attaques via Telegram
Depuis une quinzaine de jours, un collectif se revendiquant de la « défense des droits des prisonniers français » (DDPF) a revendiqué plusieurs actions ciblant les prisons et les agents pénitentiaires. Ce sigle a été retrouvé aux abords des établissements visés. Le groupe diffuse également des vidéos et des menaces sur la messagerie cryptée Telegram.
Selon une source policière, si certaines attaques portent la marque de la criminalité organisée, d’autres paraissent plutôt liées à l’ultragauche. Il est possible que des militants se soient joints à cette campagne pour renforcer les actions contre les établissements pénitentiaires.