Plusieurs détails confirment qu’un homme exaspéré par l’attitude des députés a envoyé 600 préservatifs à l’Assemblée nationale. Selon Ici Hérault, l’envoi a été effectué le 11 septembre et l’arrivée au Palais Bourbon constatée le 17 septembre. L’action est présentée comme une opération symbolique du Service d’aide politique d’urgence (SAPU) par son auteur, Pierre Guiraud, alias « Pierre le Zygo », résident à Lodève. « Pitoyable », a-t-il déclaré à nos confrères, en référence au climat parlementaire.
À l’Assemblée nationale: l’envoi et le message
Selon les articles, le colis contenait 600 préservatifs destinés à « qu’ils ne se reproduisent pas », selon Ici Hérault. L’objectif affiché est d’attirer l’attention sur ce qu’il décrit comme un climat de débats chaotiques et de gestes publics plutôt que sur des propositions. L’Indépendant précise que l’action s’inscrit dans l’éphémère parcours d’un homme qui a aussi été candidat « coluchiste » dans des élections locales et qui avait déjà, en 2019, envoyé un pyjama des Dalton à Patrick Balkany à la prison de la Santé.
Pierre Guiraud, résidant à Lodève dans l’Hérault, est décrit comme quelqu’un qui a multiplié les coups d’éclat dans le passé. Selon L’Indépendant, il a également été candidat « coluchiste » et, en 2019, avait adressé à l’époque un pyjama des Dalton à Patrick Balkany lors de son incarcération. Les témoignages publiés décrivent l’action comme une provocation politique davantage que comme une proposition concrète.
Réactions et cadre médiatique
Les réactions restent contrastées: pour certains, il s’agit d’un geste médiatique et provocateur; pour d’autres, d’un signal sur la désinvolture perçue dans les échanges publics. « Pitoyable », selon les mots recueillis par Ici Hérault, a été l’un des termes employés pour qualifier le climat parlementaire évoqué par l’auteur. L’affaire est relayée par diverses rédactions et rapporte que, selon la radio, les députés auraient été destinataires d’un paquet dont le contenu est devenu l’objet de debates sur le ton et le sens des actions politiques.
Le récit met aussi en lumière le profil de l’auteur, qui se décrit comme animé par un service d’aide politique d’urgence et qui affirme avoir utilisé ce geste comme une forme de dénonciation de ce qu’il perçoit comme des tensions et des insultes au sein de l’Assemblée. Aucune proposition législative ni revendication institutionnelle n’a été avancée dans les articles; l’événement est présenté comme une démonstration symbolique plutôt qu’une action parlementaire directe.