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Le 10 décembre 2025, au Sénat, le vice‑président Pierre Ouzoulias (PCF) a été pris de vomissements en pleine tribune, entraînant la suspension de séance. Dans un message publié le 11 décembre, il a révélé souffrir du syndrome de Gilbert, une maladie hépatique rare et bénigne. Cette révélation a été relayée par plusieurs médias et relance le débat sur la santé des parlementaires face au stress des sessions publiques.
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Incident au Sénat et révélation médicale
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Le 10 décembre 2025, au Sénat, le vice‑président Pierre Ouzoulias (PCF) a été pris de vomissements en pleine tribune, entraînant une suspension de séance. Dans un message publié le 11 décembre, il a révélé souffrir du syndrome de Gilbert, une maladie hépatique rare et bénigne. Cette révélation est relayée par plusieurs médias et relance le débat sur la manière dont la santé peut influencer l’exercice du mandat dans un contexte parlementaire.
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Qu’est‑ce que le syndrome de Gilbert ?
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Le syndrome de Gilbert touche environ 5 à 10 % de la population mondiale, avec une prévalence plus élevée chez les hommes. Cette affection est liée à un défaut dans le traitement de la bilirubine, une substance brun‑jaune présente dans la bile et produite lors de la dégradation de l’hémoglobine. Chez les personnes atteintes, le foie ne produit qu’environ 30 % des enzymes nécessaires pour éliminer correctement la bilirubine. Les symptômes varient et incluent souvent une jaunisse, une urine foncée ou des selles décolorées, ainsi que de la fatigue, des vertiges et des troubles gastro‑intestinaux, souvent déclenchés par le stress ou la déshydratation.
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D’autres symptômes peuvent occasionnellement apparaître : une urine foncée ou des selles décolorées ; des vertiges ; des troubles gastro‑intestinaux (douleurs abdominales, diarrhée, nausées) ; une fatigue ; des symptômes grippaux (fièvre, frissons) ; une perte d’appétit. Comme l’explique le sénateur Ouzoulias dans un communiqué daté du 11 décembre, ces symptômes peuvent être déclenchés ou aggravés par plusieurs facteurs, comme une fatigue importante, un stress intense, une déshydratation…
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Suite aux images diffusées par le média Frontières et par BFMTV, je publie ce communiqué. Je remercie chaleureusement toutes celles et ceux qui m’ont témoigné leur soutien ces dernières heures. pic.twitter.com/m0PYPD01YH
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— Pierre Ouzoulias (@OuzouliasP) December 11, 2025
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Gestion et implications
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Pas de traitement spécifique. Le syndrome de Gilbert ne nécessite généralement pas de traitement spécifique. La gestion de la maladie repose essentiellement sur l’évitement des facteurs déclencheurs et l’adoption d’un mode de vie sain.
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Les sources consultées rappellent que ce cas ne remet pas en cause la sécurité des missions publiques et que l’élément principal est d’assurer l’information et le suivi médical adapté lorsque nécessaire.