Table of Contents
ABB, une entreprise d’ingénierie de renommée mondiale, a décidé d’augmenter ses investissements aux États-Unis pour s’adapter aux hausses de tarifs douaniers prévues par la nouvelle administration Trump et pour tirer parti de la croissance économique du pays. Cette annonce a été faite par Timo Ihamuotila, le directeur financier, lors du Forum économique mondial à Davos.
Investissements Accrus aux États-Unis
Lors d’une interview, Ihamuotila a déclaré : « Nous allons investir davantage pour compenser cela », en référence à l’impact des droits de douane plus élevés. Il a également ajouté que le marché américain représente une opportunité de croissance considérable. « Nous allons investir plus car c’est un bon marché de croissance », a-t-il précisé.
Impacts des Tarifs Douaniers
Le président américain Donald Trump a promis, durant sa campagne électorale, d’imposer des droits de douane élevés pouvant atteindre 20% sur les importations mondiales et jusqu’à 60% sur les biens en provenance de Chine. Ces mesures visent à réduire un déficit commercial américain qui s’élève actuellement à plus de 1 000 milliards d’euros par an.
Production Locale pour Clients Locaux
Ihamuotila a également souligné que la production locale pour les clients locaux est la meilleure approche face à cette situation. Actuellement, ABB fabrique environ 80% de ses produits aux États-Unis, son plus grand marché, avec environ 30 sites de production dans le pays. « Nous continuerons d’étendre ces sites et probablement d’en ajouter de nouveaux », a-t-il déclaré.
Acquisitions et Stratégies Futures
En plus d’augmenter ses dépenses pour ses usines et infrastructures, ABB envisage également d’acquérir des entreprises basées aux États-Unis. Toutefois, Ihamuotila a noté que de nombreuses cibles potentielles affichent actuellement des valorisations élevées.
Production Européenne et Chinoise
Concernant la production à l’étranger, le directeur financier a indiqué qu’environ 90% des produits d’ABB vendus en Europe sont fabriqués sur place, tandis qu’environ 85% de la production est également locale en Chine. « Cela n’isole pas complètement, mais cela aide beaucoup », a-t-il conclu. Ihamuotila a affirmé que l’entreprise est généralement en faveur du libre-échange et souhaite voir des tarifs inexistants, mais que la situation actuelle impose des adaptations.