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Le compromis atteint entre les loyalistes et les indépendantistes de Nouvelle-Calédonie représente un tournant significatif, illustrant le refus d’une politique du pire et rendant honneur à ses acteurs. Ce moment pourrait servir d’inspiration pour d’autres situations politiques.
Un Accord Historique
Ce samedi, un accord a été signé par les acteurs politiques de Nouvelle-Calédonie concernant l’avenir institutionnel de l’archipel. Cet accord est remarquable pour plusieurs raisons. Il établit un État calédonien avec certains attributs de souveraineté, tout en repoussant temporairement l’indépendance sans en exclure l’éventualité pour l’avenir. Ce compromis offre ainsi une solution flexible, innovante et, espérons-le, efficace pour faire face aux défis auxquels fait face cet archipel du Pacifique.
Un Acte de Courage
Le terme « courageux » s’impose face aux concessions faites par chaque camp. Qui aurait pensé, il y a peu de semaines, que les loyalistes les plus intransigeants accepteraient l’idée d’un État calédonien, même si ce dernier est limité dans certaines de ses compétences ? De plus, les indépendantistes ont également dû renoncer à l’idée d’une émancipation totale vis-à-vis de la France. La défense de cet accord sera également un défi à relever, alors que chaque acteur retournera dans l’archipel pour le « vendre » à ses partisans.
Un Sommet Déterminant
Emmanuel Macron a rencontré les acteurs politiques du territoire ainsi que des représentants de la société civile calédonienne à l’Elysée lors de l’ouverture du sommet consacré à l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, le 2 juillet à Paris.
