Home ActualitéAccord en Nouvelle-Calédonie : Le FLNKS rejette la position de l’État

Accord en Nouvelle-Calédonie : Le FLNKS rejette la position de l’État

by Sara
France, Nouvelle-Calédonie

Le Front de libération nationale kanak socialiste (FLNKS) a annoncé qu’il dévoilerait sa position sur l’accord signé avec l’État et les non-indépendantistes mardi. Des responsables du mouvement ont précisé que les différentes structures qui composent le FLNKS se sont déjà exprimées contre cet accord, résultant de dix jours de négociations intenses. Ces discussions ont eu lieu sous l’égide du ministre des Outre-mer, Manuel Valls.

Un appel au dialogue

Manuel Valls a commenté sur les réseaux sociaux, affirmant : « Je ne me résigne pas. Ma porte restera ouverte. Le dialogue, c’est la seule issue. » Il a également annoncé son intention de se rendre sur place la semaine suivante pour rassembler ceux qui souhaitent éviter un affrontement stérile et avancer vers un consensus.

Rejet de l’accord

Le texte négocié, qui prévoit la création d’un « État de Nouvelle-Calédonie » et d’une nationalité calédonienne, a été qualifié d’« historique » par les loyalistes. Cependant, il a immédiatement rencontré une opposition forte venant des indépendantistes, car il n’inclut pas de nouveau référendum sur l’indépendance.

Déclarations de Christian Tein

Lors d’un congrès extraordinaire à La Conception, le président du FLNKS, Christian Tein, a appelé à un rejet « clair et sans ambiguïté » de l’accord. Il a qualifié ses dispositions d’illustration du mépris de l’État envers le combat pour la reconnaissance du peuple kanak. Actuellement sous contrôle judiciaire, Tein a assisté aux débats par visioconférence.

Contexte des violences

Christian Tein, libéré en juin après un an de détention provisoire, reste sous le coup d’une mise en examen liée à des violences ayant fait 14 morts et causé des milliards d’euros de dégâts en 2024 en Nouvelle-Calédonie. Il a nié avoir incité à la violence.

Appel à clarifier la stratégie

Tein a encouragé les militants à clarifier leur stratégie et à rester « ouverts au dialogue », précisant que cela devait se faire « uniquement sur les modalités d’accession à la pleine souveraineté » avec l’État, jusqu’au 24 septembre 2025. Il a conclu en soulignant l’importance de capitaliser sur les atouts du mouvement pour atteindre la pleine souveraineté avant l’élection présidentielle de 2027.

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