Table of Contents
Le chef de la diplomatie iranienne a déclaré le mardi 8 avril qu’un accord sur le nucléaire pourrait être envisageable si Washington manifestait de la bonne volonté. Cette déclaration survient à quelques jours de pourparlers planifiés à Oman, au cours desquels le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a pour objectif principal d’obtenir la levée des sanctions américaines, imposées en 2018 par Donald Trump et qui affectent gravement l’économie iranienne.
Des négociations directes annoncées
Le président américain a surpris en annonçant que des discussions « directes » étaient en cours avec l’Iran concernant son programme nucléaire, malgré l’absence de relations diplomatiques entre les deux pays depuis 45 ans. Cette annonce a été faite lors d’une rencontre avec le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.
Réactions et positions
Suite à cette annonce, Benyamin Nétanyahou, connu pour sa position ferme à l’égard de Téhéran, a déclaré que l’option militaire contre l’Iran serait « inévitable » si les discussions prenaient trop de temps. En réponse aux propos de Donald Trump, l’Iran a affirmé sa disposition à dialoguer, tout en rejetant toute forme de négociation directe sous la pression. Abbas Araghchi a souligné que « ces négociations seront menées de manière indirecte et nous n’accepterons aucune autre forme de négociation », comme rapporté par l’agence officielle Irna.
Contexte et enjeux
Les tensions entre l’Iran et les États-Unis restent élevées, notamment à cause des sanctions qui pèsent sur l’économie iranienne. L’issue de ces discussions pourrait potentiellement influencer non seulement les relations entre les deux nations, mais aussi la stabilité de la région du Moyen-Orient.
Alors que les pourparlers approchent, la dynamique des relations entre l’Iran et les États-Unis pourrait évoluer, mais la volonté politique des deux parties sera cruciale pour faire avancer le dossier nucléaire.