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Les États membres de l’Union européenne se sont mis d’accord sur la mise en place d’un contrôle automatisé aux frontières pour les ressortissants de pays tiers. Avant d’être lancé, l’accord du Parlement est nécessaire.
Un accord historique pour l’UE
L’idée de ce contrôle automatisé était débattue depuis plusieurs années. Ce mercredi, les 27 États membres de l’Union européenne ont trouvé un accord pour le lancement progressif de ce système. Ce contrôle vise à remplacer, à terme, le tampon manuel sur les passeports lors de l’entrée dans l’espace Schengen.
Fonctionnement du système
Ce nouveau système recensera dans un fichier commun les noms, numéros de passeport, empreintes digitales et photos de tous les ressortissants de pays tiers se rendant en Europe pour un court séjour. Cela « permettra de contrôler électroniquement les entrées, les sorties, les refus d’entrée et les durées de séjour des ressortissants de pays non-membres de l’UE franchissant les frontières extérieures de l’espace Schengen ».
Inquiétudes et discussions
Cependant, cette mesure suscite des inquiétudes. Certaines compagnies aériennes craignent qu’elle n’allonge les files d’attente dans les aéroports. Le maire de Londres, Sadiq Khan, a exprimé des inquiétudes, s’interrogeant sur le risque de « chaos » à la gare de Saint-Pancras où arrivent les trains Eurostar.
Mise en place prévue pour l’automne
Le lancement de ce système a été plusieurs fois reporté et sera échelonné dans le temps, une fois un accord trouvé avec le Parlement européen. « Nous visons le mois d’octobre », a déclaré le ministre polonais de l’Intérieur, Tomasz Siemoniak, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l’UE. Une flexibilité est proposée aux États membres dans sa mise en place.