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Une nouvelle attaque grave contre un élu en France suscite l’émoi dans le département de l’Isère. Mercredi 6 août, Gilles Dussault, maire de Villeneuve-de-Marc, a été violemment agressé dans sa géographie quotidienne par un individu non identifié, dans un contexte qui semble lié à un conflit d’urbanisme de longue date.
Les faits de l’agression
Vers 17 heures, alors qu’il se promenait dans une rue du village avec son fils de 28 ans, Gilles Dussault a été attaqué à l’aide d’un objet contondant. Selon le parquet de Vienne, l’attaque a été très violente, touchant le maire à trois reprises au thorax. Après l’agression, l’individu a quitté les lieux en voiture, tentant de percuter à nouveau le maire et son fils. Son véhicule a heurté un mur avant qu’il ne prenne la fuite à pied.
Transporté en urgence à l’hôpital Édouard-Herriot à Lyon, son état n’est plus considéré comme critique, et son pronostic vital n’est plus engagé. Son fils, légèrement blessé, a été conduit à l’hôpital de Vienne. L’incident, qui s’inscrit dans un contexte de conflit autour de projets d’urbanisme, a choqué la communauté locale et au-delà.
Contexte et motivations
Selon les premières investigations, un différend d’ordre urbanistique opposait Gilles Dussault à un habitant de la commune. Le suspect, qui aurait bâti un mur sans autorisation officielle, aurait été repris par le maire pour faire valoir la légalité. La tension a empiré au point de déboucher sur cette agression, qui pourrait constituer une tentative de représailles. La police nationale a lancé un appel à témoins pour retrouver ce suspect toujours en fuite.
Ce type d’attaque souligne un climat de tension palpable dans de nombreuses mairies, où certains élus dénoncent une recrudescence de la violence liée à des conflits locaux, souvent accentués par des enjeux liés à l’urbanisme ou à des différends personnels.
Réactions officielles et politiques
Le président Emmanuel Macron, immédiatement informé, a exprimé sa solidarité envers Gilles Dussault et son fils. Sur le réseau X, il a souligné que « quand un élu est attaqué, c’est la Nation qui est à ses côtés » et a promis que « tout sera mis en œuvre pour retrouver et condamner l’auteur de cet acte lâche ». La préfète de l’Isère, Catherine Séguin, a également condamné fermement cette attaque, appelant au respect de la dignité des représentants de l’État.
« Un acte grave, inadmissible, qui ne doit rester impuni, » a déclaré la préfète.
De nombreux élus locaux et nationaux se sont exprimés, insistant sur la nécessité d’un renforcement des mesures de sécurité pour les maires et autres responsables publics face à cette violence croissante.
Les enquêtes, visant à déterminer précisément les motivations et le profil de l’auteur, ont été confiées à la gendarmerie locale. La piste du conflit d’urbanisme semble privilégie, mais aucune arrestation n’a encore été effectuée à ce jour. La situation continue de faire l’objet d’une attention particulière de la part des autorités françaises.