Sept policiers hors service ont été agressés samedi soir dans le centre de Reims, lors d’un pot de départ dans un restaurant, pris pour cible par une dizaine de personnes. Deux suspects originaires de Mayotte, âgés de 26 et 27 ans, ont été mis en examen pour violences aggravées sur personnes dépositaires de l’autorité publique et placés en détention provisoire. Leurs incapacités totales de travail vont de 4 à 28 jours et les prévisions encourent jusqu’à 20 ans de réclusion. Selon le procureur, les agresseurs savaient que leurs victimes étaient des policiers, même si ceux-ci n’étaient pas en service au moment des faits. Le maire de Reims, Arnaud Robinet, a exprimé son soutien et a salué le rôle du maillage des caméras de vidéosurveillance dans l’enquête.

À Reims, sept policiers agressés: deux suspects mis en examen
Les informations officielles indiquent que sept policiers hors service ont été agressés en plein centre de Reims, samedi soir, après un incident dans un restaurant où ils participaient à un pot de départ. Deux hommes, âgés de 26 et 27 ans et originaires de Mayotte, ont été mis en examen pour violences aggravées sur personnes dépositaires de l’autorité publique et placés en détention provisoire; ils encourent jusqu’à 20 ans d’emprisonnement. Les victimes ont reçu des ITT allant de 4 à 28 jours, avec des cas de cheville cassée et de nez cassé, et certains témoins évoquent des coups de boucle de ceinture sur le crâne. D’autres agresseurs restent recherchés et l’enquête se poursuit.
Selon le syndicat Un1té Champagne-Ardenne, l’agression est survenue environ une heure et demie après une première altercation lorsque les policiers, alors en service, sont intervenus auprès de fauteurs de trouble; les agents auraient ensuite été reconnus et pris pour cible. Le maire Arnaud Robinet a exprimé « tout son soutien » et a assuré que « le très bon maillage de vidéosurveillance de la ville était d’une aide précieuse dans le cadre de l’enquête ». Le syndicat Alliance a, de son côté, appelé à un « électrochoc sécuritaire » et a relayé une vidéo présentée comme celle de l’agression.

Processus judiciaire à Reims : procédures et réactions
Deux hommes mis en examen, âgés de 26 et 27 ans et originaires de Mayotte, ont été placés en détention provisoire et encourent 20 ans de prison, selon le procureur François Schneider. Les sept policiers agressés ont reçu des incapacités totales de travail (ITT) allant de 4 à 28 jours; l’un d’eux présentait une cheville cassée et un autre un nez cassé, tandis que plusieurs étaient blessés par des coups sur le crâne et des hématomes sur le corps. « C’est un tabassage en règle », a déploré le procureur de Reims, précisant que l’enquête montre une connaissance possible de la qualité de policiers des victimes. D’autres agents restent recherchés et l’enquête se poursuit.
Selon Un1té Champagne-Ardenne, l’agression est survenue « une heure et demie après une première altercation » lorsque les policiers, alors en service, sont intervenus auprès de fauteurs de trouble. Le maire de Reims a réaffirmé son soutien et a souligné que le maillage des vidéosurveillance était d’une aide précieuse dans le cadre de l’enquête. Le syndicat Alliance a appelé à un électrochoc sécuritaire et a publié une vidéo présentée comme celle de l’agression. Ces faits surviennent deux jours après une autre agression d’un policier à Tourcoing (Nord), pour laquelle cinq adolescents ont été mis en examen dimanche.