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Agression d’une octogénaire par une fausse livreuse de fleurs condamnée
Le 13 août dernier, à Besançon, une octogénaire de 89 ans a été victime d’une agression choquante perpétrée par une femme se faisant passer pour une livreuse de fleurs. En ouvrant sa porte, la vieille dame n’imaginait pas qu’elle allait faire face à une situation aussi dramatique.
Le récit de l’agression
La prévenue, âgée de 50 ans, a demandé de l’argent à la victime. Lorsque celle-ci a refusé, l’agresseuse a réagi avec une violence inouïe : elle a aspergé la vieille dame de gaz lacrymogène, lui a infligé plusieurs coups et l’a bâillonnée avec un bas. Après avoir fouillé l’appartement, elle a réussi à dérober 20 euros et quelques bijoux.
Terrifiée, l’octogénaire a réussi à se réfugier chez sa voisine. Ses blessures étaient si graves qu’elle est apparue à l’audience avec le visage tuméfié et ensanglanté. La juge a tenu à souligner la fragilité de la victime, petite et pesant seulement 35 kilogrammes.
Le procès et la condamnation
Lors de son procès, la femme accusée a été condamnée à 5 ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Besançon. Son comportement a été vivement critiqué lors de l’audience, notamment par la procureure, Alexandra Chaumet, qui a déclaré : « C’est un acte lâche que de s’en prendre à une personne chez elle. »
La prévenue s’est excusée en disant : « Je suis un monstre, ça aurait pu être ma mère, ma grand-mère. » Elle a tenté de justifier son acte en expliquant qu’elle avait volé l’octogénaire pour aider son fils à rembourser une dette liée à des stupéfiants.
Impacts sur la sécurité des aînés
Cette agression intervient dans un contexte inquiétant, celui d’une montée des violences à l’encontre des personnes âgées. En réponse à cette situation, la police de Besançon a mis en place un dispositif expérimental de patrouilles visant à renforcer la sécurité des personnes vulnérables, testée jusqu’à mi-septembre.
Les autorités sont désormais mobilisées pour protéger les aînés, qui sont souvent des cibles de choix pour des intrusions et des agressions de ce type. La sécurité des plus fragiles reste une préoccupation majeure pour la police et les organismes de protection des aînés.