Table of Contents
Raids aériens américains au Yémen : attaques sur Sana’a et autres provinces
La coalition militaire américaine a mené dix frappes aériennes nocturnes au Yémen, ciblant les provinces de Sana’a, Saada et Al-Jawf, situées dans le nord du pays.
Selon des médias affiliés aux Houthis, deux frappes ont visé la région d’Attan à Sana’a. Une autre attaque a été menée dans la zone d’Asr, dans le district d’Al-Wahda, au sud-ouest de la capitale, tandis qu’une autre frappe a touché le district de Hamdan, au nord de Sana’a.
Par ailleurs, cinq frappes ont été rapportées autour de la ville de Saada, située dans le nord du Yémen. Plus tôt, les Houthis avaient indiqué que trois frappes avaient visé le district de Kitaf, dans la même province.
Les médias ont également signalé quatre autres frappes américaines dans le district de Khab et Al-Shaaf, situé dans la province d’Al-Jawf.
À ce stade, aucune information n’a été communiquée concernant les conséquences précises de ces bombardements, et Washington n’a pas encore fourni de déclaration officielle à ce sujet.
Réactions des Houthis et autres développements militaires
Le porte-parole des Houthis, Yahya Sari’, a affirmé que son groupe a ciblé le porte-avions américain « Vincent » avec des drones dans la mer d’Arabie.
Il a également annoncé une double attaque à l’aide de drones contre Israël, ciblant des sites à Tel-Aviv et Ashkelon.
Deux jours plus tôt, les Houthis avaient indiqué que les États-Unis avaient mené plus de 1300 frappes aériennes et bombardements maritimes au Yémen depuis la mi-mars. Ces opérations ont, selon eux, causé la mort et blessé des centaines de civils, y compris des femmes et des enfants.
Le groupe a appelé à la formation d’une commission internationale indépendante pour enquêter sur ces crimes.
Contexte des opérations américaines et menaces régionales
Le 15 mars dernier, les États-Unis ont repris leurs offensives au Yémen, suite à des ordres donnés par le président Donald Trump. Ce dernier avait demandé à son armée de lancer une « grande offensive » contre les Houthis, les menaçant d’une élimination totale.
Les Houthis ont ignoré ces menaces et ont intensifié leurs frappes contre des positions en Israël et des navires en mer Rouge, justifiant ces attaques comme une réponse à la reprise, depuis le 18 mars, par Israël d’une guerre d’extermination contre les Palestiniens dans la bande de Gaza.
Avertissement américain à l’Iran
Sur un autre front, le secrétaire à la Défense américain, Pete Hegseth, a mis en garde l’Iran contre la poursuite de son soutien au groupe Houthi.
Dans un message publié sur X (anciennement Twitter), il s’est adressé aux autorités de Téhéran en soulignant que les Iraniens connaissent la puissance de l’armée américaine.
Il a averti que l’Iran paiera le prix au moment et à l’endroit choisis par les États-Unis.
De son côté, Téhéran a affirmé que les Houthis prennent leurs décisions de manière indépendante, rejetant ainsi toute accusation de contrôle direct.