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Allemagne face aux menaces nucléaires de Poutine
Lundi, le gouvernement de Berlin a affirmé qu’il ne céderait pas « aux intimidations », suite à la menace du président russe Vladimir Poutine, qui a déclaré qu’il relancerait la production d’armes nucléaires à moyenne portée si les États-Unis déployaient des missiles en Allemagne ou ailleurs en Europe.
Réaction de Berlin
Lors d’une conférence de presse, le porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, Sebastian Fischer, a voulu être clair : « Nous ne serons pas intimidés par de telles déclarations ».
Fischer a ajouté que « ce type de missiles a déjà été développé et déployé depuis longtemps par la Russie, et ce que nous planifions maintenant est une réponse pour dissuader l’utilisation de ces armes contre l’Allemagne ou d’autres cibles ».
Déploiement de missiles américains
Au début du mois de juillet, Washington et Berlin avaient annoncé que le « déploiement intermittent » de missiles américains à longue portée, y compris les missiles de croisière Tomahawk, commencerait en 2026 en Allemagne.
Menace de Poutine
Lors d’un défilé naval à Saint-Pétersbourg, Poutine a menacé de relancer la production d’armes nucléaires à moyenne portée. Il a déclaré : « Nous nous considérerons comme libérés d’un moratoire unilatéral précédemment adopté sur le déploiement de capacités d’attaque à portée moyenne et courte ».
Il a également précisé que « le développement de plusieurs de ces systèmes en Russie est désormais à un stade avancé et que nous prendrons des mesures similaires pour leur déploiement, en tenant compte des actions des États-Unis et de leurs alliés en Europe et ailleurs dans le monde ».
Historique des armements
Ces missiles, dont la portée se situe entre 500 et 5500 kilomètres, faisaient l’objet d’un traité de désarmement signé par les États-Unis et l’Union soviétique en 1987. Cependant, en 2019, Washington et Moscou se sont retirés de ce traité, s’accusant mutuellement d’enfreindre ses termes.