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Ce mercredi, des affrontements violents dans l’ouest de la Syrie ont entraîné la mort de quatorze membres du nouveau ministère de l’Intérieur syrien, selon des sources officielles.
Des accrochages meurtriers à Tartous
Les combats ont eu lieu dans la province de Tartous, un bastion de l’ancien régime de Bachar al-Assad. Les informations rapportent que les violences ont débuté lorsque des forces de sécurité ont tenté d’arrêter un officier accusé d’être impliqué dans des crimes au sein de la prison de Saidnaya, un établissement tristement célèbre pour les violations des droits humains.
Les conséquences des affrontements
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), le bilan humain s’est alourdi rapidement, avec au moins neuf morts signalés initialement. Les accrochages sont le résultat d’une lutte de pouvoir désespérée parmi les partisans d’un régime en déclin.
Manifestations de la minorité alaouite
Des milliers de Syriens de la minorité alaouite, dont est issu Bachar al-Assad, ont également manifesté dans plusieurs villes, notamment à Tartous. Ces manifestations surviennent après la diffusion d’une vidéo montrant une attaque contre l’un de leurs sanctuaires, ce qui a conduit à des tensions encore plus vives, une ONG ayant rapporté qu’un manifestant a été tué par balle.
Un contexte de violence persistante
Ces événements marquent les premières manifestations significatives depuis le renversement du régime de Bachar al-Assad par une coalition de rebelles. Le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) a récemment pris le contrôle de Damas en l’espace de quelques jours, exacerbant ainsi la crise en Syrie.