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Amélie de Bourbon-Parme, une figure fascinante de l’aristocratie française, incarne à la fois l’héritage royal et une quête spirituelle personnelle. Ancienne résistante, fille d’un homme ayant côtoyé des personnalités influentes, elle se dévoile à travers ses écrits et sa foi catholique, tout en explorant l’histoire de sa lignée prestigieuse.
Une princesse rock
Amélie de Bourbon-Parme, qui revendique des ancêtres tels que Louis XVI et l’impératrice Zita d’Autriche, a récemment publié L’Ascension, le deuxième tome de sa trilogie romanesque Les Trafiquants d’éternité (éditions Gallimard). Ce livre, qui s’ancre au Vatican au XVIe siècle, met en lumière la figure d’Alexandre Farnèse, devenu le pape Paul III.
Une éducation marquée par la foi
Élevée dans une ambiance catholique sans être excessivement religieuse, Amélie évoque l’importance des valeurs chrétiennes transmises par sa mère. Sa formation dans des écoles catholiques a été d’abord perçue comme une éducation, mais elle a redéfini sa relation avec la foi au fil des années.
Exploration de la spiritualité
Amélie de Bourbon-Parme se passionne pour la manière dont l’humain vit le spirituel et comment cette dimension se mêle à la réalité. Elle explique que la pratique religieuse a souvent été renforcée par les épreuves de la vie, soulignant que la foi est un sentiment évolutif, intimement lié à l’expérience personnelle.
Une rencontre avec Jésus
La princesse a approfondi sa compréhension de la spiritualité à travers des retraites jésuites et les enseignements de sa tante, Isabelle Le Bourgeois, qui combine psychanalyse et religion. Cette influence a enrichi sa vision de la foi et de la figure de Jésus.
Un héritage royal et spirituel
Amélie parle également de l’héritage de ses ancêtres, notamment de son arrière-grand-mère, l’impératrice Zita, dont le courage et la dignité en période de crise l’inspirent profondément. Elle admet que la dualité de certaines figures historiques, comme celle d’Alexandre Farnèse, reflète les complexités de l’Église catholique.
Un regard critique sur l’Église contemporaine
Bien qu’Amélie ne partage pas systématiquement les opinions du pape François, elle trouve que ses prises de position suscitent des réflexions importantes dans le débat public. Elle affirme que le spirituel ne peut être réduit à des affiliations politiques et que les enjeux sociaux doivent également être considérés sous l’angle de la foi.
Une vie inspirée par la littérature et la science
Son ex-mari, Igor Bogdanoff, bien que non pratiquant, partageait une approche spirituelle profonde, enrichissant ainsi la quête de sens d’Amélie. Leur relation a ouvert des horizons nouveaux, lui permettant d’explorer des dimensions littéraires et scientifiques au-delà de ses expériences académiques traditionnelles.
Deux ans en Tunisie
Amélie a récemment passé deux ans en Tunisie, un pays chargé d’histoire spirituelle. Elle décrit cette période comme un moment de renouveau, où la rencontre avec d’autres croyances a stimulé sa foi, tout en soulignant l’importance de la communauté dans sa pratique religieuse.