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Amnesty International a inauguré un nouveau bureau à Berne dédié aux membres en exil de Hong Kong, marquant une étape importante dans la continuité de ses actions face à la répression politique croissante exercée par la Chine dans la région.
Un bureau en exil pour poursuivre la défense des droits humains
Depuis la fermeture de son bureau à Hong Kong, Amnesty International gérait ses opérations liées à la région de manière dispersée à travers le monde. Jean-Marie Banderet, porte-parole de la section suisse de l’ONG, a confirmé à la presse l’existence de ce nouveau siège basé à Berne, dédié spécifiquement aux dossiers hongkongais.
Jusqu’en 2021, les affaires concernant les membres d’Amnesty à Hong Kong étaient traitées directement sur place. Cependant, face à la répression sévère menée par Pékin contre l’opposition hongkongaise, les bureaux locaux ont dû fermer leurs portes, poussant les militants à s’organiser hors du territoire.
Amnesty International Hong Kong Overseas : une structure indépendante et portée par les exilés
Cette situation a conduit à la création d’un bureau à l’étranger baptisé Amnesty International Hong Kong Overseas (AIHKO). Cette entité fonctionne de manière autonome par rapport à la section suisse et est gérée par des membres hongkongais d’Amnesty vivant en exil à travers le monde. L’objectif principal d’AIHKO est de maintenir la vigilance sur les violations des droits humains à Hong Kong malgré la pression croissante du gouvernement chinois.
Contexte politique et enjeux actuels
La répression chinoise à Hong Kong s’inscrit dans un cadre plus large incluant la situation des Tibétains et des Ouïghours, où la communauté internationale appelle la Suisse et d’autres pays à renforcer leur engagement contre les abus transnationaux. Ce bureau à Berne devient ainsi un point stratégique pour coordonner les efforts de défense des droits humains et soutenir les activistes hongkongais dispersés à l’étranger.