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Les médias israéliens ont suscité l’intérêt pour la question des prisonniers de l’occupation israélienne détenus dans la bande de Gaza. Des anciens hauts responsables militaires ont appelé à approuver un échange de prisonniers en libérant tous les prisonniers palestiniens détenus par Entité sioniste. En revanche, des analystes continuent de critiquer la performance du Premier ministre Benjamin Netanyahu et le manque de clarté des objectifs de la guerre en cours contre Gaza.
Le prix de la libération des prisonniers détenus par le Hamas
Les Brigades Al-Qassam, la branche militaire du mouvement de résistance islamique Hamas, ont confirmé que le prix de la libération de leurs détenus est la libération de tous les prisonniers palestiniens. Le chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinwar, a déclaré que le mouvement était prêt à conclure cet accord immédiatement. De son côté, Netanyahu a déclaré que des discussions étaient en cours concernant un éventuel échange de prisonniers.
Les appels en faveur de l’échange de prisonniers
Shaul Mofaz, ancien chef d’état-major et ancien ministre de la Défense, a appelé lors d’une interview à la libération de 6 000 prisonniers palestiniens contre 229 « otages » israéliens détenus par le Hamas. Il a également souligné qu’il aurait été préférable de commencer la guerre en affrontant le Hezbollah libanais. Shalom Ben Hanan, ancien haut responsable du Shin Bet (Agence de sécurité intérieure israélienne), a affirmé que le Hamas ferait tout son possible pour réussir sa gestion de la bataille en utilisant l' »atout » dont il dispose, à savoir le grand nombre de détenus israéliens en sa possession. Il a ajouté que le Hamas ferait tout son possible pour préserver leur vie afin de réaliser ses objectifs ultérieurement.
Les perspectives de guerre à long terme
Danny Yatom, ancien chef du Mossad (service de renseignement israélien), a prédit lors d’une interview que la guerre contre Gaza se poursuivrait pendant longtemps. Il a souligné que des objectifs devaient être déterminés après la fin de la guerre, notamment s’il valait mieux détruire une partie ou l’ensemble du réseau de tunnels souterrains qui s’étendent sur des centaines de kilomètres sous terre. Il a insisté sur la nécessité de mettre fin à la guerre de manière à rassurer les colons qui vivaient dans la zone frontalière de Gaza qu’ils seraient protégés et que l’État d’Entité sioniste ne les négligerait pas à nouveau.
Les interrogations concernant les capacités du Hamas
Carmi Manzhi, analyste des affaires militaires et de sécurité israéliennes, s’est interrogée sur la façon dont le Hamas a pu accumuler un tel arsenal de roquettes au cours des dernières années alors que la guerre se poursuit depuis près d’un mois. Elle a souligné que même des roquettes à longue portée pouvaient atteindre n’importe quel endroit. De son côté, le général Kobi Marom, spécialiste de la sécurité nationale, a indiqué que les déclarations répétées concernant la présence de centres de commandement et de dépôts d’armes sous 18 hôpitaux dans la bande de Gaza visaient à montrer que le Hamas utilise des civils et des blessés comme boucliers humains. Ces déclarations visent également à préparer la communauté internationale à une éventuelle occupation de ces hôpitaux lors de l’opération terrestre prévue.
Bilan humain de la guerre
Le 23e jour de la guerre contre Gaza, les frappes israéliennes ont causé des dizaines de martyrs dans plusieurs zones assiégées du territoire. Le bilan des victimes s’élève à plus de 8 000 morts, dont environ 3 200 enfants, ainsi qu’à près de 20 000 blessés, selon le ministère de la Santé de Gaza.
Source: Al Jazeera