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Carlo Ancelotti, l’entraîneur du Real Madrid, s’est présenté aujourd’hui devant le tribunal en raison d’accusations d’évasion fiscale. Selon l’accusation, il aurait omis de payer un million d’euros de taxes sur les revenus générés par ses droits d’image durant son premier mandat à la tête des Merengues.
Des accusations récurrentes dans le football espagnol
Ancelotti n’est pas le seul personnage du monde du football espagnol à faire face à des problèmes fiscaux. À ce jour, aucun d’entre eux n’a été condamné à une peine de prison. L’ancien entraîneur José Mourinho a été condamné à un an de prison avec sursis après avoir admis sa culpabilité dans une affaire de fraude fiscale en 2019. De même, des stars comme Lionel Messi et Cristiano Ronaldo ont également été reconnus coupables de fraudes fiscales, ayant utilisé des sociétés offshore pour dissimuler leurs revenus liés aux droits d’image.
La défense d’Ancelotti
Au cours du procès, qui a vu les témoignages de ses enfants, Ancelotti a expliqué que la structure concernant ses droits d’image avait été proposée par le Real Madrid et était courante dans le milieu. « Cela me semblait tout à fait normal. Tous les joueurs et mon prédécesseur, Mourinho, avaient ce type de contrat », a-t-il déclaré. Contrairement à d’autres accusés qui ont choisi de négocier avec les autorités fiscales pour alléger leur peine, Ancelotti a affirmé qu’il ne comptait pas plaider coupable.
Des cas notables de fraude fiscale
En 2019, Cristiano Ronaldo avait accepté de payer une amende de près de 19 millions d’euros et avait reçu une condamnation de deux ans avec sursis, qu’il n’a pas eu à purger. De son côté, Messi et son père ont été reconnus coupables d’avoir fraudé le fisc pour un montant de 4,1 millions d’euros, mais ils ont également évité la prison en s’acquittant de lourdes amendes. À l’inverse, l’ancien joueur du Real Madrid, Xabi Alonso, a été l’un des rares à être jugé et acquitté des accusations d’évasion fiscale.