Table of Contents
Angela Merkel, l’ancienne chancelière allemande, a récemment exprimé ses doutes concernant l’efficacité des contrôles aux frontières pour résoudre la question de la migration illégale. Lors d’un événement spécial au festival littéraire Lit.Cologne à Cologne, elle a souligné l’importance d’une coopération internationale pour aborder ce problème.
Une coopération internationale nécessaire
Selon Merkel, la migration illégale ne peut être limitée que par des efforts conjoints avec les pays d’origine et de transit. Elle a déclaré : « Nous allons seulement pouvoir lutter contre la migration illégale si nous travaillons avec les pays d’origine ou de transit. Je ne crois pas que le sujet puisse être résolu à nos frontières intérieures. Et si cela devait être le cas, ce serait à un coût très élevé, mettant en péril la liberté de circulation en Europe. »
Les propositions des partis politiques allemands
Les partis CDU et CSU ont récemment annoncé leur intention de mettre en place un arrêt de facto de l’accueil des migrants illégaux, en cas de victoire lors des prochaines élections fédérales prévues en février. Leur programme électoral stipule que les migrants venant d’autres États membres de l’UE ou de l’espace Schengen qui souhaitent demander l’asile en Allemagne seront renvoyés à la frontière.
Les contrôles aux frontières en Allemagne
La coalition actuelle a introduit des contrôles aux frontières en septembre, bien qu’elle ait renoncé à des renvois qui étaient demandés par les CDU et CSU. Ces contrôles existent aux points de passage entre la Bavière et l’Autriche depuis 2015, et ont été renforcés lors de l’Euro cet été. Les citoyens de l’UE peuvent continuer à traverser librement.
La présentation de son autobiographie
Lors de l’événement, Merkel a également présenté son autobiographie intitulée « Liberté : Mémoires 1954-2021 ». Elle a évoqué la crise migratoire de 2015, année où elle a décidé de ne pas fermer les frontières allemandes face aux mouvements de migrants en provenance de Hongrie. Cette lecture d’un passage sur l’entrée de migrants en Allemagne et en Autriche a suscité des applaudissements dans l’assemblée.
Un symbole pour les femmes
Dans une discussion avec la modératrice Bettina Böttinger, Merkel a exprimé son souhait d’être une « source d’encouragement » pour les femmes. Elle a également mentionné l’importance de son style vestimentaire, notamment le port de pantalons, qui était considéré comme un sujet politique au début des années 1990, mais qui a évolué au fil du temps. « Je pense que j’ai contribué à son acceptation », a-t-elle souligné.