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Anne Hidalgo, maire de Paris, considère que le succès des Jeux Olympiques a considérablement atténué les critiques de la droite parisienne à son encontre. Selon elle, cet événement, qui a nécessité « neuf ans de travail », a permis de balayer les « polémiques stériles » subies par sa politique de transformation de la ville, notamment celles qui remettent en question la réduction de la place de la voiture dans la capitale.
Le succès des JO et la perception de Paris
Pour Hidalgo, le succès des Jeux Olympiques a prouvé au monde entier que Paris est la plus belle ville du monde et qu’elle est capable de se réinventer tout en préservant son patrimoine. Elle souligne que cet été a été l’occasion de faire tomber « comme un château de cartes » les critiques émises par des figures de la droite, en particulier Rachida Dati, maire du VIIe arrondissement.
Réactions face aux critiques
Hidalgo déclare que les critiques excessives de la droite ont induit une peur chez les citoyens, qui ont fini par craindre que les JO seraient un désastre. Elle se remémore avoir été interpellée dans les rues par des Parisiens lui demandant comment de telles rumeurs avaient pu circuler.
Elle note que le soutien d’Emmanuel Macron, qu’elle a rencontré seule pour la première fois depuis 2017, renforce sa position, notamment en ce qui concerne l’héritage des JO et la transformation des lieux emblématiques de la ville.
Projets d’aménagement futurs
Après avoir partiellement piétonnisé le pont d’Iéna, la municipalité prévoit de transformer le rond-point du Trocadéro pour réduire la place de la voiture, un projet qui rencontre l’opposition de la droite. Hidalgo critique les liens de Rachida Dati avec le secteur automobile, suggérant que ceux-ci influencent ses positions politiques.
La question de la pollution à Paris
La maire de Paris rappelle que depuis 2012, la pollution a baissé de 40 %, un fait qu’elle attribue à la réduction du trafic. Elle souligne l’importance de poursuivre les efforts pour diminuer la pollution atmosphérique, qui cause environ 2 500 décès par an dans la capitale. Les mesures, telles que la limitation de la vitesse à 50 km/h sur le périphérique et la création de zones à trafic limité, restent au centre de sa politique.