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Controverse autour des anneaux olympiques sur la tour Eiffel
Les déclarations de Denis, résident du 7e arrondissement de Paris, illustrent bien le sentiment ambivalent qui règne autour de la décision d’Anne Hidalgo de conserver les anneaux olympiques sur la tour Eiffel. _ »C’est une bêtise, les Jeux olympiques ont un début et une fin. Quand c’est terminé, c’est terminé ! »_, s’exclame-t-il en promenant son labrador, soulignant le caractère éphémère de cet événement sportif.
Une décision contestée par les Parisiens
La maire de Paris, Anne Hidalgo, a tranché en faveur d’une prolongation des anneaux olympiques au cours d’un entretien avec _Ouest-France_. Elle a affirmé que, _ »en tant que maire de Paris, la décision me revient et j’ai l’accord du CIO »_, faisant ainsi référence au Comité international olympique. Selon Hidalgo, l’objectif est de prolonger la fête olympique avec de nouveaux anneaux, _ »aussi grands, mais plus légers »_, sur la célèbre dame de fer.
Cependant, cette proposition ne fait pas l’unanimité. Une pétition en ligne visant à la contester a déjà recueilli plus de 5 000 signatures. Victor, un Parisien croisé au pied du monument, exprime son désaccord : _ »Je préfère qu’on garde la vasque, plutôt que les anneaux dont je ne vois pas l’utilité. »_. D’autres citoyens, tels qu’Alexandre, mettent aussi en lumière les implications de la présence des anneaux, citant la nécessité de préserver le caractère historique de la tour.
Une inquiétude partagée par de nombreux élus
Cette question a provoqué des réactions immédiates au sein de la classe politique parisienne. Rachida Dati, maire du 7e arrondissement, a appelé à des consultations et au respect des procédures avant de finaliser cette décision. Elle souligne l’importance de préserver le caractère _ »temporaire »_ de l’installation historique, rappelant que _ »la tour Eiffel est un monument protégé, œuvre d’un immense ingénieur et créateur. »_ De son côté, Pierre-Yves Bournazel, conseiller de l’opposition, déplore l’idée que ces anneaux puissent cohabiter avec l’image emblématique de la tour à long terme.
Une vision à court et long terme
La controverse soulève des réflexions sur l’héritage laissé par les Jeux olympiques à Paris. Alors qu’Olivier Berthelot-Eiffel, arrière-arrière-petit-fils de Gustave Eiffel, ne s’oppose pas à une présence temporaire des anneaux, il appelle à la réflexion sur le symbole que la tour devra véhiculer. _ »Elle a plus vocation à porter sur elle la devise républicaine, Liberté, égalité, fraternité, plutôt que la devise olympique, Plus vite, plus haut, plus fort, »_ souligne-t-il.
Enfin, la discussion révèle un désir de dialogue parmi les élus, même ceux d’horizons politiques différents, sur le meilleur moyen de célébrer l’événement sans dénaturer ce monument emblématique de Paris.