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Dans le village de Muel, situé en Ille-et-Vilaine, la construction d’une nouvelle antenne-relais de téléphonie mobile suscite de vives tensions. Alors que le gouvernement met en avant l’amélioration de la couverture mobile pour les zones rurales, les habitants de cette commune de près de 900 personnes expriment leurs inquiétudes.
Des affiches qui parlent
A l’entrée du bourg, des affiches au style d’une première page de journal lancent un appel à la résistance : _« La fête [du village] et l’école sous une antenne-relais ? Non merci ! »_ Ces messages, diffusés par le collectif local « Une antenne, mais pas dans le bourg ! », reflètent le mécontentement d’une partie de la population face à l’arrivée d’une antenne de téléphonie mobile. Bien que Muel ne soit pas en zone blanche, l’accès au réseau mobile y demeure très limité, ce qui accentue le besoin d’une amélioration.
Un réseau mobile défaillant
Malgré l’absence de couverture mobile optimale, plusieurs habitants déplorent la qualité du réseau actuel. _« La couverture mobile est complètement nulle, elle est très faible, »_ s’insurge une résidente, qui préfère garder l’anonymat. Pour passer des appels, les habitants doivent souvent se rendre à l’extérieur, dans la rue ou le jardin, à la recherche du meilleur signal. Les maisons anciennes du village, avec leurs murs en pierre épais, compliquent encore plus l’accès aux ondes.
Un débat entre modernité et tradition
Le projet de construction de l’antenne-relais révèle ainsi un conflit d’intérêts entre modernisation et préservation de l’environnement local. D’un côté, le besoin croissant de téléphonie mobile et d’accès à Internet ; de l’autre, l’inquiétude des habitants face à l’impact visuel et environnemental d’une telle infrastructure. Alors que la technologie avance, les questions sur la cohabitation avec la nature et le respect des paysages ruraux continuent de diviser la communauté.