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Les responsables municipaux des grandes villes italiennes expriment une vive inquiétude face à l’absence de financement du fonds destiné à lutter contre la pauvreté éducative, qui a été omis de la récente Loi de Finances. Cet appel à un renouvellement urgent a été formalisé dans une lettre adressée au ministre Giuseppe Valditara, soulignant l’importance cruciale de ce fonds pour les enfants et les jeunes en Italie.
Un fonds indispensable pour l’éducation
Depuis sa création, le fonds pour la lutte contre la pauvreté éducative a touché environ 500 000 mineurs à travers le pays. Les assessori, représentant des villes comme Rome, Milan, Bologne, et Naples, se sont unis pour demander au gouvernement de rétablir ce financement. Leur lettre souligne que ce fonds a été un outil précieux pour combattre les inégalités et la pauvreté éducative, une problématique souvent négligée mais d’une grande gravité.
Un constat alarmant
Des statistiques récentes fournies par l’Istat révèlent que 70 % des jeunes âgés de 3 à 19 ans n’ont jamais visité de bibliothèque, tandis que près de 40 % ne pratiquent pas de sport. De plus, beaucoup n’ont pas eu accès à des expériences culturelles enrichissantes telles que le théâtre, le cinéma, ou les musées. Cette situation met en lumière les défis auxquels font face de nombreux enfants et adolescents à travers l’Italie.
Les réalisations du fonds
Les assessori ont fait remarquer que ce fonds a permis la réalisation de centaines de projets éducatifs, touchant 500 000 personnes et facilitant la création de parcours de soutien pour les plus vulnérables. Leurs efforts ont été visibles dans toutes les régions d’Italie, favorisant une activation des meilleures ressources locales en collaboration avec les établissements scolaires et les administrations locales.
Appel à l’action
Les dix assessori appellent avec insistance à un réexamen et à un rétablissement immédiat du fonds. Ils insistent sur le fait qu’il n’est pas tenable de supprimer une mesure aussi essentielle pour le maintien de la cohésion sociale et la lutte contre les inégalités. Ils plaident pour que les expériences positives acquises au cours des ans soient transformées en actions structurelles, plutôt que de rester des interventions ponctuelles.
Signataires de l’appel
Parmi les signataires de cette lettre figurent plusieurs personnalités influentes, notamment Claudia Pratelli, assessora à l’Éducation et à la formation de Rome ; Anna Scavuzzo, vice-maire et assessora à l’Éducation de Milan ; ainsi que d’autres responsables des villes de Bologne, Naples, Turin, et Bergame.