Table of Contents
Arrestation de l’ex-président albanais Ilir Meta pour corruption
Les autorités de Tirana ont annoncé l’arrestation de l’ancien président albanais Ilir Meta, lundi, sous des soupçons de corruption et de blanchiment d’argent.
Réactions politiques fortes
Tedi Blushi, le secrétaire général du Parti de la liberté, a qualifié l’arrestation de son président Ilir Meta de « kidnapping criminel ». Il a affirmé que cette action sera rencontrée par des « réprobations de tous les Albanais patriotes et honnêtes ».
Les accusations
Selon le procureur, Meta, âgé de 55 ans, qui a été président de la République d’Albanie de 2017 à 2022, est suspecté de « corruption », de « blanchiment d’argent » et de « déclaration mensongère sur les avoirs ».
Ces allégations remontent à la période où Ilir Meta était ministre de l’Économie entre 2010 et 2011.
Impliquée également : Monika Kryemadhi
La gouvernement a également formulé des accusations similaires à l’encontre de Monika Kryemadhi, l’ex-épouse de Meta, qui siège actuellement au parlement albanais au nom du Parti de la liberté. Bien qu’elle n’ait pas été arrêtée, elle doit se présenter régulièrement devant la police judiciaire pour être entendue.
Enquête internationale
Selon le procureur, l’enquête concernant la possible implication de Meta et de son ex-épouse dans des crimes a été menée en collaboration avec plusieurs pays, dont les États-Unis, l’Autriche et l’Italie.
Défense de Meta
Genci Gjukaj, l’avocat de Meta, a nié toutes les accusations portées contre son client, soulignant que son arrestation constitue un « acte inapproprié ».
Contexte politique
Ilir Meta est un opposant de longue date au Premier ministre actuel Edi Rama et un homme politique chevronné qui a occupé plusieurs postes de haut niveau depuis la chute du régime communiste en Albanie en 1991. Il a été élu député en 1992, a occupé le poste de Premier ministre de 1999 à 2002, ministre des Affaires étrangères de 2009 à 2010, ministre de l’Économie de 2010 à 2011 et président du parlement de 2013 à 2017.