Un nouveau développement dans l’affaire d’Alessandro Basciano, le DJ accusé de harcèlement contre son ancienne compagne, Sophie Codegoni. Cette dernière a récemment affirmé qu’elle n’avait jamais retiré sa plainte déposée il y a presque un an, une hypothétique « remise » mentionnée dans l’ordonnance qui avait conduit à la libération de son ex.
Les nouvelles révélations
Sophie Codegoni a confirmé lors d’un long entretien de cinq heures avec les procureurs, la semaine dernière, le tableau inquiétant d’insultes graves, de menaces de mort et de comportements de harcèlement dont elle aurait souffert pendant près d’un an et demi de la part d’Alessandro Basciano.
La Procure de Milan, à l’expiration du délai de dix jours pour faire appel, a demandé au tribunal du Riesame l’assignation à résidence de Basciano, en raison du risque concret qu’il « puisse commettre des actes de harcèlement » à l’égard de Sophie Codegoni, l’influenceuse qui l’a dénoncé en décembre 2023.
Ces dernières semaines, Sophie Codegoni a exprimé son sentiment d’insécurité. Dans le cadre des nouvelles investigations menées par les carabiniers, elle a avoué sa « peur » et ses « inquiétudes » face aux comportements continus et violents de Basciano. Elle a également mentionné plusieurs tentatives de rapprochement, ainsi que des cadeaux récents, dont un sac à main d’une valeur de 10 000 euros. Cependant, elle a réaffirmé que Basciano lui aurait dit, même quinze jours auparavant, « je viens chez toi et je te tue ».
La plainte d’un an auparavant
Basciano a été arrêté le 21 novembre dernier, puis libéré après seulement 48 heures par la juge d’instruction Anna Magelli. Cette décision a été influencée par la documentation fournie par la défense, et parmi les raisons de sa libération figurait une « remise » (c’est-à-dire un retrait de la part de la plaignante) de Sophie Codegoni concernant une plainte antérieure.
Cependant, lors d’un nouvel entretien avec les procureurs, la modèle a clairement déclaré qu’elle n’avait jamais retiré la première plainte déposée il y a presque un an.
Elle avait déposé une seconde plainte le 14 novembre, ce qui avait conduit à l’émission d’un mandat d’arrêt, ensuite annulé par la juge Anna Magelli. Dans l’appel présenté devant les juges du Riesame, l’ajout Letizia Mannella et le procureur Antonio Pansa ont donc demandé l’assignation à résidence pour le quinquagénaire.
Le tribunal du Riesame devra maintenant fixer la date de l’audience pour discuter l’appel des procureurs.