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La récente arrestation de Njeem Osama Elmasry à Turin soulève des questions cruciales sur les violations des droits de l’homme en Libye et la complicité internationale dans ces actes. Elmasry, ancien commandant de la police judiciaire libyenne, a été appréhendé à la suite d’une alerte d’Interpol, après des années de témoignages accablants de victimes.
Détails de l’arrestation
Selon les informations fournies par Mediterranea saving humans, l’arrestation a eu lieu après une enquête complexe menée par la Cour pénale internationale, qui a reçu de nombreuses plaintes de victimes. Elmasry, également connu sous le nom d’Almasri, est accusé de violences graves sur des prisonniers à la prison de Mitiga, en Libye. Ces allégations témoignent d’un système carcéral brutal en Libye, où des atrocités sont systématiquement commises.
Le contexte libyen
Les violences dont serait responsable Elmasry mettent en lumière un système soutenu financièrement par des millions d’euros provenant des gouvernements italien et de l’Union européenne. Ce soutien a permis à des individus comme Almasri d’opérer impunément, sous prétexte de lutter contre l’immigration. Les actes de torture et les abus sont, selon certaines sources, directement financés par des fonds occidentaux.
Réactions et implications
Le journaliste Nello Scavo a souligné que l’arrestation d’Almasri est révélatrice de la manière dont des acteurs criminels continuent d’agir avec une certaine impunité, même en Europe. Cela soulève des préoccupations sur la sécurité et la protection des droits de l’homme, ainsi que sur la responsabilité des États qui coopèrent avec des régimes notoires pour leurs violations des droits.
Les militants des droits de l’homme appellent à une prise de conscience plus grande des conséquences des politiques migratoires européennes et à une réévaluation des partenariats avec des pays où les droits fondamentaux sont systématiquement bafoués.
Image de l’arrestation