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L’enquête sur l’assassinat de Jean-Pierre Maldera se poursuit après la fusillade survenue mercredi 12 mars sur l’autoroute A41, près de Grenoble. Maldera, âgé de 71 ans et ancien parrain de la mafia grenobloise, avait été *« rangé des affaires »* depuis deux décennies, selon son avocat. La JIRS de Lyon a confié une enquête pour meurtre en bande organisée à la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS), et un appel à témoins a été lancé.
Appel à témoins
La police recherche des témoignages concernant la fusillade. *« Toutes personnes susceptibles de fournir des informations ou renseignements utiles à l’enquête judiciaire en cours »* sont invitées à se faire connaître en contactant le 04.76.60.42.05 ou via la plateforme dédiée.
Les circonstances du drame
Les événements se sont déroulés vers 10h30 sur l’A41, à hauteur de Domène. De nombreux automobilistes ont été témoins de la scène spectaculaire. Selon les premières conclusions du médecin légiste, des tirs de kalachnikov ont visé la voiture de Maldera, le touchant au coude. Après avoir arrêté son véhicule, il aurait tenté de descendre avant que ses assaillants ne fassent demi-tour pour le percuter. Son corps a été retrouvé sur la voie opposée, et une autopsie déterminera la cause exacte de sa mort.
Le passé criminel de Maldera
Jean-Pierre Maldera avait un casier judiciaire comportant huit condamnations entre 1978 et 1999, dont une à 15 ans de réclusion criminelle pour vol à main armée. Son frère, Robert, avait également un passé criminel et avait disparu en 2015, présumé mort après un rendez-vous avec un artisan. Trois hommes ont été mis en examen en 2017 pour *« meurtre en bande organisée »*, mais aucun procès n’a eu lieu jusqu’à présent.
Une menace constante
Selon Me Ripert, l’avocat de Maldera, celui-ci *« se savait menacé, en danger, il vivait caché chez lui »*, surtout après la disparition de son frère. Il estimait que la mort de Robert résultait d’un litige personnel plutôt que d’un conflit de rivalité dans le milieu criminel, et que les assassins avaient pris les devants pour éviter des représailles.
Cellule d’urgence médico-psychologique
Une cellule d’urgence médico-psychologique a été mise en place pour les personnes affectées par cet événement tragique, avec un numéro d’assistance disponible pour ceux qui en ont besoin.