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Assassinat de Salah Bardawil : Héros de Gaza tué par Israël
Gaza – Les forces d’occupation israéliennes ont assassiné le leader du mouvement de résistance islamique Hamas, Salah Bardawil, dans les premières heures de ce dimanche alors qu’il priait dans une tente de fortune dans la région de Mawasi, à l’ouest de la ville de Khan Younès.
Un avion de chasse israélien a frappé le député du Conseil législatif palestinien Bardawil (66 ans) avec un missile, entraînant sa mort ainsi que celle de sa femme.
Sajdah dans sa tente
Les internautes ont réagi aux événements à Gaza, en soulignant la symbolique de la mort de Bardawil, qui était en prière avec sa femme. Beaucoup ont considéré que ce moment était un honneur de Dieu pour un militant ayant une longue carrière dans la politique et les médias au sein du Hamas.
Les utilisateurs des réseaux sociaux ont affirmé que la forte symbolique de la mort de Bardawil et de sa femme est une réponse éloquente aux discours qui circulent sur les plateformes, remettant en question le lien entre les dirigeants du Hamas et leur peuple à Gaza, et qui prétendaient que Bardawil et sa famille avaient fui la région.
🚨 Membre du bureau politique du Hamas, Dr. Salah Bardawil, a été martyrisé alors qu’il priait la nuit du 23e jour de Ramadan dans sa tente à l’ouest de Khan Younès, avec sa femme.
🔴 Attention, malveillants et sionistes : ni lui ni sa femme n’ont fui Gaza, mais ils ont été martyrisés dans une tente, parmi leur peuple, et non dans des palais au Qatar ou en Turquie.
Un réfugié persécuté
Né en 1959 dans le camp de Khan Younès, au sud de Gaza, Bardawil avait des origines dans le village occupé de Al-Joura, situé dans le district de Gaza. Il a obtenu un baccalauréat en langue arabe de la faculté des sciences humaines de l’université de Le Caire en 1982, puis une maîtrise en littérature palestinienne en 1987 et un doctorat dans le même domaine en 2001 au Soudan.
Il a commencé sa carrière professionnelle en 1985 en enseignant dans l’enseignement primaire, puis en tant que conférencier à l’Université Al-Aqsa entre 1990 et 1993, avant de passer à l’Université islamique de Gaza.
Bardawil était membre de l’Union des écrivains palestiniens et a contribué à fonder l’Association du rassemblement national pour la pensée et la culture.
Il a été arrêté par les forces d’occupation en 1993 et a été interrogé pendant plus de deux mois dans les prisons de Gaza et d’Ashkelon. Il a également été la cible des forces israéliennes qui ont détruit sa maison à plusieurs reprises lors des guerres contre Gaza.
Le domaine médiatique
Bardawil est l’un des plus anciens dirigeants du Hamas à Gaza et a joué un rôle actif dans le domaine des médias du mouvement. Il a fondé le journal Al-Risala en 1996, le premier média affilié au Hamas, dont il a été le rédacteur en chef.
Dans le domaine médiatique, Bardawil a laissé sa marque en tant que chroniqueur hebdomadaire satirique dans Al-Risala, où il mêlait réalité et politique tout en critiquant le pouvoir. Cela lui a valu d’être convoqué à plusieurs reprises par les services de sécurité qui l’ont arrêté à plusieurs reprises.
Il a dirigé le département des médias du Hamas et a supervisé la gestion et le développement de ses médias.
Engagement politique
Bardawil a été associé à la direction politique du Hamas dès le début. Il a fondé le Parti de la libération nationale islamique comme une étape alternative pour contourner les restrictions de l’Autorité palestinienne sur le Hamas en 1996, devenant membre du Conseil national palestinien pour le parti à l’époque.
Il a participé aux premiers dialogues entre le Hamas et l’Autorité palestinienne au Soudan, et a été candidat aux élections législatives de 2006, remportant un siège au Conseil législatif pour la province de Khan Younès.
Bardawil a géré les relations extérieures du bloc parlementaire du Hamas et a été le président de la commission politique du Conseil législatif palestinien.
En 2017, il a été élu membre du bureau politique du Hamas à Gaza, prenant en charge le département des relations nationales, qui lui a confié la tâche de communication et de coordination avec les factions palestiniennes.
Hommes de lettres
Bardawil a cultivé des relations solides avec le chef du Hamas à Gaza, le martyr Yahya Sinwar, et le commandant de l’aile militaire, le martyr Mohammad Deif, ainsi que le martyr Yasser al-Namrouti, le premier chef des brigades Izz al-Din al-Qassam, en raison de leurs origines communes au camp de Khan Younès.
Sources familiales : Le membre du bureau politique du Hamas, Salah Bardawil, a été martyrisé en prière pendant la nuit du 23e jour de Ramadan, dans sa tente avec sa femme à Mawasi Khan Younès.
Éloge funèbre de Bardawil
Le mouvement de résistance islamique Hamas a rendu hommage à son membre du bureau politique, Dr. Salah Bardawil, « qui a été martyrisé dans une opération d’assassinat sioniste perfide ».
Le mouvement a déclaré : « Le martyr Bardawil était un symbole de l’engagement politique, médiatique et national, et une icône de sincérité, de fermeté et de sacrifice. Il n’a jamais manqué à ses devoirs ou à ses responsabilités dans les luttes de résistance, et il est resté ferme sur le chemin de la résistance jusqu’à ce qu’il atteigne le glorieux statut de martyr dans les nuits les plus chères à Dieu. »
Hamas a affirmé que le sang de Bardawil, de sa femme, et de tous les martyrs sera le carburant de la lutte pour la libération et le retour, et que l’ennemi criminel ne parviendra pas à décourager sa détermination. Chaque fois qu’un martyr s’élève, la flamme de la résistance s’embrase davantage jusqu’à la fin de l’occupation.
Dr. Salah Bardawil, Abou Mohammed, martyr et debout pendant la nuit du 23e jour de Ramadan… En plus de son poids politique et national, il était l’un des écrivains et penseurs palestiniens les plus brillants et les plus profonds, un écrivain, un homme et un éducateur distingué et authentique.
Le Conseil législatif palestinien a également rendu hommage au député Bardawil, qui a été victime d’un nouveau crime contre des innocents et des dirigeants qui gèrent les affaires publiques. Le conseil a salué le rôle joué par Bardawil au service de sa cause et de son peuple.
Bardawil a maintenu pendant des années sa chronique « Des rues de la patrie », dans laquelle il relatait les préoccupations et les préoccupations des gens, jusqu’à son départ dans une tente dressée parmi ses compatriotes sur sa terre natale.