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Les forces d’opposition en Syrie ont lancé une offensive surprise contre l’armée régulière, entraînant de lourdes pertes. Selon le Observatoire syrien des droits de l’homme, 132 soldats ont été tués, y compris des membres de la « Hayat Tahrir al-Sham », lors de violents affrontements au nord du pays.
Les détails de l’attaque
Ce jeudi, le nombre de décès a été confirmé à 132 suite à l’opération de « Répression de l’agression » lancée par Hayat Tahrir al-Sham avec le soutien des factions du l’Armée nationale syrienne. Parmi les victimes, on dénombre 65 membres de Hayat Tahrir al-Sham, 18 combattants de l’Armée nationale, ainsi que 49 soldats syriens.
Objectifs de l’opération
Le porte-parole de l’opération militaire, Hassan Abdel Ghani, a déclaré que l’objectif était de porter un « coup préventif » aux forces gouvernementales et à leurs alliés, notamment les milices soutenues par l’Iran, qui menacent les zones libérées.
Contexte et avancées
La phase offensive a été décrite par le ministère syrien de la Défense comme un « grand assaut » dans les régions de Idlib et d’Alep, avec l’utilisation d’armes lourdes ciblant les villages et les postes militaires sécurisés. Les forces gouvernementales affirment avoir repoussé l’attaque, qui se poursuivait encore à ce moment-là.
Réactions et conséquences
Des sources militaires ont rapporté que les militants avancent, se rapprochant à environ 10 kilomètres des périphéries de la ville d’Alep et à quelques kilomètres des localités de Nubl et Zahra, où la présence du Hezbollah libanais est significative. Les forces d’opposition ont également pris le contrôle d’importants sites militaires, notamment le 46ème régiment, et ont capturé des membres de milices iraniennes dans le cadre de cette offensive.
Impacts sur la population civile
Des bombardements aériens, notamment de l’aviation russe et syrienne, ont été rapportés dans des zones civiles, causant des déplacements massifs de populations vers des zones plus sûres le long de la frontière turque. Des milliers de familles fuient l’intensification des combats et des frappes aériennes.
Un affrontement prolongé
Cette offensive marque un tournant depuis mars 2020, lorsque la Russie et la Turquie avaient convenu d’un cessez-le-feu. Hayat Tahrir al-Sham et d’autres factions contrôlent près de la moitié de la province d’Idlib et des zones avoisinantes, intensifiant ainsi les tensions dans cette région déjà instable.