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Un attentat à Mulhouse, survenu samedi, a fait un mort et plusieurs blessés, dont au moins trois policiers municipaux. L’auteur, âgé de 37 ans, est soupçonné d’avoir attaqué à l’arme blanche dans un acte qualifié de « terrorisme » par le président Emmanuel Macron. Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a également mis en cause la non-coopération de l’Algérie dans cette affaire.
Le déroulement de l’attaque
Lors de l’attaque, l’assaillant, armé d’un couteau et d’un tournevis, s’en est pris à des policiers municipaux, blessant gravement trois d’entre eux. Les faits se sont déroulés en une dizaine de minutes entre 15h40 et 15h50, dans un quartier animé près du marché du canal couvert. Il a d’abord blessé des agents de stationnement avant de frapper mortellement un homme de 69 ans d’origine portugaise qui tentait de s’interposer.
Réactions officielles
Emmanuel Macron, présent au salon de l’agriculture à Paris, a confirmé que l’attaque était un acte de terrorisme islamiste. Le procureur de Mulhouse, Nicolas Heitz, a précisé que le suspect était fiché au FSPRT, le fichier de signalements pour la prévention de la radicalisation. Le parquet national antiterroriste a ouvert une enquête pour assassinat en lien avec une entreprise terroriste.
Profil du suspect
Le suspect, en garde à vue, faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français, selon Bruno Retailleau, qui a accusé l’Algérie de ne pas avoir coopéré à son expulsion. Le ministre a également mentionné que l’assaillant présentait un profil schizophrène, ajoutant une dimension psychiatrique à son acte.
Conséquences et enquêtes
Deux policiers municipaux ont été grièvement blessés, l’un à la carotide et l’autre au thorax. Si l’un a pu quitter l’hôpital, l’autre doit être transféré à Colmar. La situation reste tendue avec une vigilance accrue des forces de sécurité, alors que l’enquête se poursuit sur les motivations de l’attaque.
Une ville en deuil
Le Premier ministre, François Bayrou, a exprimé ses condoléances et salué les forces de l’ordre pour leur intervention rapide. Michèle Lutz, la maire de Mulhouse, a déploré l’horreur de l’événement sur les réseaux sociaux. En parallèle, des inquiétudes subsistent concernant la montée du terrorisme en France, avec plusieurs enquêtes préliminaires ouvertes sur des actes jihadistes.