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Laurence des Cars, à la tête du musée du Louvre, est auditionnée ce mercredi après-midi par les sénateurs sur la gestion financière du musée et les investissements récents. Au cœur des échanges, des questions sur la vétusté du bâtiment et les choix d’investissement, notamment une salle à manger privée et des cuisines destinées à la direction, estimées à 497 000 €. Des élus du Rassemblement national dénoncent ces coûts, tandis que des syndicats s’interrogent sur le rééquilibrage budgétaire. Face à ces critiques, Laurence des Cars défend la qualité des vitrines et la sécurité, et a présenté sa démission au chef de l’État, qui l’a refusée à ce stade.
Laurence des Cars auditionnée au Sénat et les coûts du Louvre
Le déroulé de l’audition a révélé des questions sur la vétusté du musée et les investissements récents. Le coût estimé de 497 000 € pour une salle à manger et des cuisines privées destinées à la direction a été évoqué par des sénateurs et des représentants du musée. Trois jours après le vol des bijoux survenus au Louvre, les échanges ont aussi porté sur les mesures de sécurité et le maintien des activités du musée. Laurence des Cars a défendu sa vision de modernisation tout en insistant sur la fiabilité des vitrines et sur les efforts de sécurité autour de la voie publique.
Réactions et enjeux pour le Louvre
Des élus du Rassemblement national dénoncent ces dépenses et contestent la logique du financement du musée, évoquant notamment la salle privée et les équipements destinés à la direction. Le coût estimé de 497 000 € est réitéré comme symbole de ces choix d’investissement controversés. Par ailleurs, des syndicats s’inquiètent du rééquilibrage budgétaire et de la priorité donnée à certains projets culturels au détriment des équipements de sécurité et de protection du public. La directrice a défendu sa politique de modernisation et a rappelé l’importance de sécuriser les vitrines et les accès, tout en répondant aux critiques concernant les choix d’investissement.
Suite possible pour le musée et les garanties de sécurité
La discussion au Sénat s’inscrit dans un contexte où le Louvre cherche à concilier modernisation et protection du patrimoine. Laurence des Cars a défendu sa stratégie et a rappelé les mesures de sécurité renforcées mises en place après le vol des bijoux, sans qu’un verdict sur les finances soit annoncé à ce stade. Le chef de l’État a refusé la démission présentée par la dirigeante et le débat se poursuit, avec des questions sur l’ampleur des investissements et leur incidence sur la programmation culturelle et la sécurité du public.