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Aurore Bergé dément les accusations de pacte avec le lobby des crèches
Dans un contexte de controverse, Aurore Bergé, ex-ministre chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, s’est exprimée pour clarifier sa position suite aux allégations contenues dans le livre Les Ogres de Victor Castanet. Soupçonnée d’avoir établi « de petits arrangements » avec la déléguée générale de la Fédération française des entreprises de crèches (FFEC), Elsa Hervy, elle a fermement démenti ces accusations.
Des échanges professionnels sans illégalité
« J’ai l’esprit très tranquille, mais je suis très en colère contre les raccourcis que j’ai pu lire », a déclaré Aurore Bergé. Elle insiste sur le fait qu’elle n’a rien à cacher et que tous les échanges avec Elsa Hervy étaient strictement professionnels. « On n’a jamais pris un café ensemble. Je ne l’ai vue que dans un cadre professionnel », précise-t-elle, ajoutant qu’elle a également discuté avec d’autres acteurs du secteur, tels que des patrons de syndicats et des professionnels de la petite enfance.
Des actions concrètes au service de la petite enfance
Selon Aurore Bergé, son action en tant que ministre était centrée sur la rencontre de l’ensemble des acteurs de la petite enfance. Elle souligne avoir été inflexible sur les questions de maltraitance et de contrôles. « J’ai fait changer la loi et j’ai fait adopter une disposition qui permet enfin des contrôles aux sièges des grands groupes privés », déclare-t-elle, critiquant ceux qui minimisent ses contributions par rapport aux préoccupations soulevées dans le livre.
Déclarations de la déléguée générale de la FFEC
Elsa Hervy a confirmé, dans un entretien accordé à Ouest-France, que des échanges directs ont eu lieu entre elle et Aurore Bergé, tout en niant avoir signé quelconque pacte. « Il ne nous est jamais arrivé de passer un pacte. Ça n’existera jamais », affirme-t-elle. La déléguée générale entend également porter plainte pour diffamation contre Victor Castanet concernant certaines affirmations attribuées à ses échanges avec Aurore Bergé.
Une volonté de défendre leur réputation
Face aux accusations, Aurore Bergé et Elsa Hervy veulent se défendre. À ce titre, Aurore Bergé prévoit de déposer une plainte pour diffamation, insistant sur le fait que ses actes doivent parler d’eux-mêmes, plutôt que de se laisser influencer par des interprétations douteuses de messages échangés. De son côté, Elsa Hervy souligne que les propos incriminés dans le livre sont « tronqués, truqués, parfois même inventés », ce qui témoigne d’une volonté de protéger la réputation de leur travail.
Cette affaire met en lumière les enjeux et les tensions au sein du secteur des crèches en France, ainsi que le besoin de transparence et de professionnalisme dans les échanges entre les responsables politiques et les acteurs de la petite enfance.