Les résultats de l’autopsie du streamer Jean Pormanove, décédé en direct sur Kick lors d’un marathon de diffusion, ont été publiés le 21 août 2025. Selon le parquet de Nice, ils indiquent une origine médicale et/ou toxicologique et excluent toute intervention d’un tiers. Cette autopsie intervient après une mort survenue dans la nuit du 17 au 18 août à Contes, près de Nice, et dans le cadre d’un contexte de diffusions en direct qui ont suscité de vives réactions dans l’univers des réseaux sociaux. Des analyses complémentaires seront menées pour préciser les causes exactes du décès.
Autopsie: origine médicale ou toxique et absence d’intervention d’un tiers
Selon le parquet de Nice, citant les conclusions préliminaires, “Les causes probables du décès apparaissent donc d’origine médicale et/ou toxicologique” et, “à la lumière de ces éléments, les médecins experts considèrent que le décès n’a pas une origine traumatique et n’est pas en lien avec l’intervention d’un tiers”. Ces éléments ont été largement relayés par BFMTV et Franceinfo, qui précisent que l’autopsie a été réalisée dans le cadre d’une enquête ouverte mardi 19 août.
Les médecins ont relevé l’“absence de lésions traumatiques tant au niveau interne que externe, ce notamment au niveau du visage et du crâne, pouvant expliquer le décès et l’absence de lésions correspondant à des brûlures” et ont observé “la présence de quelques ecchymoses et lésions cicatrisées plus particulièrement sur les membres inférieurs”. Selon le parquet, ces observations orientent l’hypothèse vers une origine médicale et/ou toxicologique plutôt qu’un traumatisme. Des analyses toxicologiques et anatomopathologiques complémentaires ont été ordonnées pour préciser les causes exactes du décès.
Jean Pormanove, de son vrai nom Raphaël Graven, était suivi par des centaines de milliers d’abonnés sur TikTok et Twitch. Il est décédé dans la nuit du 17 au 18 août à Contes, près de Nice, lors d’un live de dix jours diffusé sur Kick avec deux autres streameurs. Des personnes associées au collectif Lelokal l’ont assisté et diffusaient l’événement en direct, suscitant une vague d’émotion et des réactions politiques. Kick et la régulation du numérique ont été évoqués par les médias alors que l’affaire se poursuit.
Réactions, contexte et suites judiciaires
La mort a donné lieu à une enquête du parquet de Nice “en recherche des causes de la mort”, et plusieurs essais médiatiques ont dénoncé ce qu’est devenu le “business de la maltraitance en ligne” sur certaines plateformes. Le chiffre exact du public présent lors des diffusions a été relayé par des médias et souligné comme un élément important de l’affaire, qui a aussi mis en lumière les pratiques des partenaires impliqués dans le direct. Des analyses complémentaires, notamment toxicologiques et anatomopathologiques, ont été ordonnées pour préciser les causes et les éventuels facteurs prédisposants.
Dans ce dossier, la plateforme Kick fait également l’objet de discussions publiques, et la régulation du numérique est évoquée comme contexte. L’enquête se poursuit afin de déterminer si des facteurs médicaux ou préexistants peuvent expliquer le décès et comment ces éléments s’articulent avec les mois d’emblée de diffusions en direct. Les autorités indiquent que des résultats complémentaires seront publiés lorsque disponibles, et que les conclusions actuelles n’écartent pas la nécessité d’analyses supplémentaires.
Raphaël Graven, connu sous le pseudonyme Jean Pormanove, était âgé de 46 ans et avait été suivi par des centaines de milliers d’abonnés. Son décès survient après plus de 12 jours de diffusion en direct et a entraîné une vague d’émotion, ainsi que des réactions publiques et politiques sur la sécurité des contenus en ligne et les mécanismes de modération sur Kick.