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Les hospitalisations des nourrissons causées par le virus respiratoire syncytial (VRS) aux États-Unis ont connu une baisse significative de 43 % l’année dernière, par rapport aux années précédentes. Cette amélioration majeure est attribuée à la large disponibilité des vaccins préventifs contre ce virus.
Des données fédérales confirment une chute notable des hospitalisations
Un rapport publié récemment par les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) révèle que les hospitalisations liées au VRS ont diminué de 28 % et de 43 % selon deux grandes bases de données nationales. Ces chiffres sont comparés aux taux combinés observés entre 2018 et 2020.
Les années 2020 à 2023 ont été exclues de cette étude en raison des perturbations provoquées par la pandémie de COVID-19, qui a modifié la saisonnalité et la circulation habituelles du virus.
Une avancée majeure pour la santé infantile
La saison 2024-2025 marque la première période avec une disponibilité généralisée des vaccins préventifs contre le VRS. Ce virus, souvent responsable de symptômes similaires à ceux du rhume, est une cause importante d’infections graves et de décès chez les nourrissons et les personnes âgées.
Les données des CDC font également état d’une baisse du taux de mortalité infantile en 2024, comparé à l’année précédente, ce qui souligne l’impact positif des mesures préventives.
Deux solutions sont aujourd’hui disponibles aux États-Unis pour protéger les nourrissons :
- Le vaccin maternel d’Abrysvo, développé par Pfizer, administré aux femmes enceintes pour transmettre une immunité protectrice au bébé.
- L’injection d’anticorps Beyfortus, conçue par Sanofi et AstraZeneca, destinée à prévenir l’infection chez les nourrissons.
Analyse chiffrée des résultats
Les réductions les plus marquées des hospitalisations concernent particulièrement les nourrissons de moins de deux mois, un groupe à haut risque.
Par ailleurs, le taux de mortalité infantile, défini par le nombre de décès d’enfants de moins d’un an pour 1 000 naissances vivantes, a diminué à 5,49 en 2024, contre 5,63 en 2023 selon les données des CDC.
Protéger les plus vulnérables dès la naissance
Les CDC soulignent que la maladie la plus grave causée par le VRS chez les nourrissons de moins de sept mois peut être évitée grâce à une protection précoce. Il est essentiel d’assurer cette protection dès la première semaine de vie, en particulier pour les bébés nés pendant la saison active du VRS.