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Gouvernement Barnier : un séminaire axé sur les grandes orientations
Ce vendredi 27 septembre, Michel Barnier a convoqué son gouvernement pour un séminaire stratégique. Lors de cette réunion, il a exposé aux ministres les lignes directrices qu’il entend présenter lors de sa déclaration de politique générale prévue mardi devant l’Assemblée nationale.
Des groupes de travail thématiques
Les ministres se sont organisés en groupes de travail, chacun portant le nom d’un Sommet de Savoie, région d’origine de Michel Barnier. Ils ont concentré leurs réflexions sur cinq thématiques essentielles : le niveau de vie, les territoires et services publics, la sécurité, l’immigration et la transition écologique.
Selon des participants, le Premier ministre a fortement insisté sur l’importance de la « crédibilité » budgétaire, exhortant ses ministres à « rester lucides sur la réalité sans céder au fatalisme » concernant les finances publiques. Un concept clé qu’il a réitéré à plusieurs reprises est celui de « simplifier », visant à alléger les interactions avec les administrations et les tâches des agents publics.
Des mesures responsables à envisager
Michel Barnier a également souligné qu’il sera nécessaire de prendre des « mesures responsables, même si elles ne sont pas toujours populaires ». Il a insisté sur une approche collaborative avec les collectivités territoriales, déclarant : « On ne fait pas sans, on ne fait pas contre, on fait avec ». L’ambiance au sein du séminaire était décrite comme « très bonne » et « détendue ».
Deux nouveaux membres dans l’équipe gouvernementale
En milieu d’après-midi, deux nouveaux ministres ont rejoint l’équipe : Charlotte Parmentier-Lecocq (Horizons), désormais ministre déléguée aux Personnes en situation de handicap, et Jean-Louis Thiériot (Les Républicains) qui prendra en charge les Armées et anciens combattants. Avec ces nominations, le gouvernement Barnier compte désormais 42 membres.
Un moment symbolique
Cette réunion a également permis de réaliser une photo officielle dans les jardins de Matignon, marquant une prise de distance symbolique par rapport à l’Élysée et à Emmanuel Macron. Avant ce séminaire, Michel Barnier avait établi des discussions avec les principales forces syndicales et patronales, ainsi qu’avec les groupes politiques de sa coalition, après quelques tensions concernant la gestion de deux ministres de l’EPR.