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Barry Keoghan, acteur irlandais nommé aux Oscars, a répondu aux trolls en ligne qu’il qualifie de « dégoûtants », qui utilisent sa relation avec son fils comme « munitions » contre lui. À 32 ans, l’acteur, en couple avec la chanteuse américaine Sabrina Carpenter, a un fils de deux ans nommé Brando, issu d’une précédente relation.
Les effets des trolls en ligne
Dans le podcast de Louis Theroux, Keoghan a abordé en profondeur l’impact néfaste du trolling en ligne, évoquant également son enfance difficile en famille d’accueil et le décès de sa mère, qui a lutté contre l’addiction aux drogues. Il a déclaré : « Les gens ont un jugement sur moi en tant que parent. Jusqu’à ce que vous ayez vécu une journée dans mes chaussures d’enfant, vous ne pouvez pas commenter. »
Il a ajouté : « Si je n’avais pas la peau dure ou la force que j’ai, je ne serais pas ici. Bien sûr, mon enfance va influencer mon rôle de père, d’autant plus que je n’avais aucun modèle à suivre. »
Réactions face aux critiques
Keoghan a exprimé sa frustration face aux accusations d’absence de paternité, affirmant : « Je ne suis pas un père absent. Les gens aiment utiliser mon fils comme une arme, ce qui me pousse à réduire ma présence en ligne, car je ne pense pas que ce soit juste pour lui. »
Il a souligné que l’absence de son fils sur ses réseaux sociaux amène les gens à tirer des conclusions erronées et à le qualifier de « père indigne ». « Juste l’audace de certaines personnes me dégoûte et me rend furieux », a-t-il ajouté.
Un parcours difficile mais inspirant
Actuellement en tournage pour le film de Netflix « Peaky Blinders », Keoghan a remporté le prix du meilleur acteur dans un rôle secondaire aux BAFTA en 2023 pour sa performance dans la comédie noire « The Banshees of Inisherin », qui lui a également valu une nomination aux Oscars.
Évoquant les trolls qui critiquent son apparence, il a souligné : « Sur TikTok, les gens peuvent faire des vidéos en disant ‘je n’aime pas son visage, il a l’air étrange ou maléfique’. »
Une enfance marquée par l’adversité
Keoghan a grandi à Dublin et a vécu dans plusieurs foyers d’accueil avant de s’installer chez sa grand-mère. Sa mère est décédée alors qu’il avait 12 ans, et son père à 15 ans. Il se souvient de sa mère comme d’une personne « magnifique, presque d’un mètre quatre-vingts, avec de longs cheveux bruns, juste belle ».
Il a également parlé de la triste réalité de la détérioration des personnes autour de lui à cause de l’addiction. « Cela a touché ma mère, mon oncle qui en est mort, et mon père aussi », a-t-il confié.
Malgré son passé, Keoghan ne veut pas que son histoire soit perçue comme un récit de pitié, mais plutôt comme une source d’inspiration pour les jeunes enfants.