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Le Premier ministre François Bayrou a annoncé qu’il se donnait *« deux mois »* pour finaliser son plan de rigueur budgétaire, récemment présenté. Ce plan est soumis à une forte opposition qui menace de censure le gouvernement.
Un cadre temporel pour le plan budgétaire
Lors d’une interview sur *BFMTV*, Bayrou a déclaré, depuis sa ville de Pau où il assistait au départ d’une étape du Tour de France, que *« il y aura probablement toutes sortes de prises de parole pour préciser, affiner, répondre »*. Il a affirmé que ce délai de deux mois est nécessaire pour l’achèvement du plan.
Les objectifs de réduction du déficit
François Bayrou a souligné qu’il est disposé à *« discuter »* avec les groupes parlementaires, mais sans envisager de *« reculer »* sur les objectifs de réduction du déficit. Son plan vise à réaliser 43,8 milliards d’euros d’économies d’ici 2026.
Des mesures d’économies drastiques
Le Premier ministre a présenté plusieurs mesures qui impacteront directement la population française, parmi lesquelles :
- Suppression de deux jours fériés : le lundi de Pâques et le 8 mai.
- Gel des prestations sociales et des retraites.
- Augmentation de l’impôt sur le revenu.
- Moins de remboursements pour certains médicaments.
Ces mesures devraient générer plusieurs milliards d’euros de recettes pour l’État.
Le danger de l’accroissement de la dette
François Bayrou a déclaré que l’augmentation de la dette et du déficit constitue un *« danger mortel »* pour la France, comparant la situation actuelle à la chaîne de *« l’Himalaya »* plutôt qu’à un simple *« tour de France »*.
Ces annonces mettent en lumière la volonté du gouvernement de prendre des mesures fermes face à une situation budgétaire délicate, tout en faisant face à une opposition qui ne semble pas prête à céder.