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Des révélations d’écoutes compromettantes mettent en lumière des liens présumés entre Silvio Berlusconi et la mafia. Deux membres de la « bande des dossiers », Samuele Calamucci et Massimiliano Camponovo, ont été interceptés en train de discuter d’une prétendue preuve de culpabilité de l’ancien président du Conseil italien, évoquant la manière dont il aurait reçu de l’argent de la mafia.
Les arrestations
Calamucci et Camponovo ont été placés aux arrestations domiciliaires pour leur implication dans une association criminelle ayant orchestré des accès illicites à des bases de données. La procure de Milan, dirigée par Alessandra Dolci, a mis au jour des éléments troublants concernant leurs activités.
Conversations compromettantes
Lors d’une interception téléphonique, Camponovo demande à Calamucci ce qu’il sait d’une certaine « transcription ». Ce dernier répond que c’est « la vraie preuve de culpabilité de Silvio Berlusconi » concernant des transactions financières avec la mafia. Cette conversation a eu lieu le 9 mai 2023, et les propos laissent entendre un lien direct entre Berlusconi et des activités criminelles.
Les origines des accusations
Les enquêteurs ont révélé que Calamucci est un « scaltro stratega », capable de dissimuler une multitude d’activités illégales. Les données sur lesquelles les deux hommes conversent proviennent probablement d’un ex-carabinier, Vincenzo De Marzio, qui aurait fourni des informations sensibles à la bande.
Les enquêtes sur Berlusconi
Il est important de noter que, malgré les nombreuses enquêtes menées par la procure de Palerme au cours des 30 dernières années sur les fortunes de Berlusconi, aucune preuve concluante n’a été apportée concernant des relations financières directes avec la mafia. Les accusations ont systématiquement été classées sans suite.
Conclusions incertaines
Les liens déclarés entre Berlusconi et la mafia restent donc très controversés et peu clairs. La seule condamnation en lien avec cette affaire est celle de Marcello Dell’Utri, condamné pour avoir agi en tant que garant d’un accord entre Berlusconi et Cosa Nostra.